ESTÉE LAUNDRY LES GARDIENS DU TEMPLE
Chapelle : @esteelaundry.
Ouailles : 103K
Le craft : un collectif de watchdogs autoproclamé.e.s et anonymes basé partout dans le monde (sous-texte : rien ne leur échappe), exerçant tou.te.s divers jobs à plein temps dans le game et qui se sont réuni.e.s autour d’un même objectif : « Dénoncer le manque de transparence et d’inclusion de cette industrie, le manque de durabilité des produits et l’appropriation culturelle. Nous sommes ici pour montrer que la beauté, souvent dépeinte comme positive et glamour, a aussi son côté sombre. »
La formation : un premier post en avril 2018 épinglant l’animatrice anglaise Trinny London dont les Lip2Cheek ressemblaient étrangement aux baumes tout-en-un de RMS. Bilan : 43 likes et 2 commentaires… Et le début d’une longue série de dénonciations à fort impact, cette fois, sur le plagiat, le manque d’éco-conscience, l’appropriation culturelle ou dernièrement le harcèlement dans le milieu professionnel de la beauté.
La méthode : au lieu de faire des reviews de produits, ils.elles postent des appels à leur communauté pour qu’elle dise ce qu’elle pense des nouveautés avec le #ELCommunityReview.
Le culte du secret : le profil des administrateur.rice.s du compte est ultra-confidentiel. « L’anonymat, c’est ce qui nous donne le pouvoir de nous opposer aux géants du secteur dont les ressources sont illimitées. »
Le cheval de bataille : « L’inclusivité. En 2019, il n’y a aucune raison pour que les marques de maquillage et de cosmétiques ne proposent pas des nuances qui conviennent aux personnes de couleur. » L’utopie : la mort des shelfies.
« Avoir beaucoup moins de produits pour mettre l’accent sur des formules efficaces et clean. »
La prédiction : « Les gros partenariats entre influenceur.euse.s et marques et le rose millennial sont en voie de disparition ! »