OBJECTIF TOKYO 2020 POUR LES FILLES
À Rio, l’été dernier, le Portugal était absent pour l’entrée du rugby à 7 aux JO. Il y a encore quelques années, les Lusitaniens dominaient pourtant régulièrement les Bleus (leurs bourreaux lors des qualifications). “Mais quand la France a commencé à mettre les moyens, on savait que l’on ne pourrait plus rivaliser”, constate Luis Cassiano Neves. Pour les Jeux de 2020, le président de la fédération a bon espoir de voir les filles valider leur billet pour Tokyo. Demi
d’ouverture du Sporting et capitaine de la sélection, Isabel Osorio y croit aussi. “On a réussi à se hisser jusqu’au tournoi de qualification pour Rio, ce qui était déjà un petit exploit pour nous. On a encore quatre ans pour travailler et se donner les moyens d’y arriver. Il n’existe pas de vrai championnat à XV chez nous, donc
on mise tout sur le rugby à 7.” Alors, comme les Lobos de 2007, les filles du Sevens sont prêtes à quelques sacrifices
pour réaliser leur rêve. “J’avais mis mon travail de côté pour la qualification pour Rio. Aujourd’hui, on a des filles qui font plus de deux heures de trajet pour venir aux entraînements le soir”, explique
la jeune fille, qui avoue rêver “de partir un jour jouer en Nouvelle-zélande, le pays du rugby”.