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LE PALMARÈS EVOLUTIF
2017
1_Les reprises au Marché
Enfin, la fiesta du second w.e ! Vous êtes festivalier, vous avez raté les films de la compèt’ à Lumière malgré vos affichettes « un billet s’il vous plaît », mais tout s’arrange : une petite heure de queue à peine rue d’Antibes sous le cagnard, et bing !, vous découvrirez “Jupiter’s Moon”, “La Mise à mort du cerf sacré”, “Rodin” ou “The Meyerowitz Stories” sur les écrans de l’Olympia 2 ou de l’Arcades 1. Bien sûr, c’est des merdes. Mais il est aussi beaucoup plus facile de fuir la salle qu’au Palais Lumière. Win Win.
2_The Merciless
Il y avait deux midnight coréens en « ess », l’autre était très vilain, celui-ci est vraiment merci : du bon polar d’infiltration, avec des grosses scènes de prison, des gunfights disco, du style pubard du meilleur goût, des meurtres ultra-violents, des acteurs mabouls et une jolie variation sur les thèmes gay de “La Maison de bambou”.
3_La La lent
La 15aine promettait une autre comédie musicale avec “A Fabrica de nada”, où des ouvriers placardisés changent leur usine à l’arrêt en piste de danse. Sauf que le film dure 2h57 et que le seul numéro arrive dans les 25 dernières minutes, après de longues ratiocinations trotskardes. En l’attendant, vous pouvez aussi écouter la douce musique des fauteuils qui claquent.
4_La fin des haricots
Sérieusement, quoi de plus triste qu’une sélection bouclée par un feel-good foireux ? De “Brigsby Bear” à “Patti Cake$”, les films de clôture se sont donnés le mot pour nous faire terminer la semaine en eau de boudin.
5_Bushwick
On touche le fond du baril cannois avec ce Z foireux qui voudrait se faire passer pour une version low-fi de “Children of Men” (plans séquences en steadycam, suées viscérales) mais n’arrive même pas au niveau d’épate et de technicité d’une vidéo DIY sur YouTube. À fuir bientôt sur Netflix.