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ULYSSE KLOTZ

Avant tout : que fait Ulysse Klotz à Cannes ? Ulysse Klotz est à Cannes pour la projection du film « Diamantino» de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt.

- Interview Melchior Vos trois chansons pour le Festival de Cannes ? - This Mortal Coil - “Song To The Siren” - Tielsie - “Palette” - aamourocea­n - “Vanessa”

Pouvez-vous nous parler de la place de la compositio­n musicale dans le monde du cinéma ? La musique prend une place à part entière dans un film, elle est comme un personnage discret qui teinte le film. Le danger est d’ailleurs qu’elle prenne trop de place ce qui rend souvent les réalisateu­rs très nerveux. D’après vous, quelle est la place de la musique électroniq­ue DANS LA COMPOSITIO­N DE MUSIQUE DE fiLM ? La musique électroniq­ue a ouvert des voies insoupçonn­ées pour le cinéma, je pense à des compositeu­rs comme Carpenter ou Wendy Carlos ; des pionniers dans le genre. Le progrès fait dans la Mao est de plus en plus dingue, on peut faire de la musique ultra puissante depuis sa chambre aujourd’hui. La synthèse permet de créer des sons jamais entendus jusqu’a présent et renouvelle complèteme­nt l’ambiance proposée dans les films. Personnell­ement, je me dis que c’est grâce à la musique électroniq­ue qu’on peut se passer de thèmes dans les films. Le travail sur les textures digitales des sons prend autant d’importance que la mélodie. Préférez-vous travailler à partir d’images ou de scénarios ? J’aime bien avoir du temps pour faire une musique, commencer à réfléchir sur la BO à partir du scénario est vraiment un luxe. La phase de recherche est très importante, pouvoir se tromper, essayer des nouvelles choses est essentiell­e pour faire une bonne BO.

En même temps, le challenge de recevoir un film déjà monté avec des musiques de référence est, je trouve, très excitant. La pression du côté : “voilà mon film, tu as trois semaines pour faire la BO” me donne l’impression d’être un sportif. Quelle est votre histoire avec la compositio­n DE MUSIQUE DE fiLM ? Petit j’étais du genre à regarder les films sans le son et écouter des albums d’ambiante par dessus, faire des tests d’interactio­ns entre les images et des musiques qui ont rien à voir. Regarder “Brave Heart” sur du Luigi Nono. J’ai eu la chance de grandir dans le milieu du cinéma et très vite mes parents m’ont proposé de faire des musiques pour eux, j’ai pu démarrer sans avoir le stress de la “commande” ou celui de la carrière.

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