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« HARVEY KEITEL EST COMME UN PETIT GARÇON. IL A L'OEIL COQUIN, QUOI ! »

- Madame, en salles le 22 novembre ENTRETIEN ROMAIN GUERRET

maison, aux Mines.

Et donc tu t'es mariée pas loin de chez moi, avec un Vierge. Tu sais, c'est incompatib­le, Balance et Vierge.

Pourtant j'ai regardé dans un livre, The Relationsh­ip Book, qui disait que c'était hyper compatible.

Absolument pas ! Très mauvais bouquin...

Bon, on parle d'autre chose ?

D'accord. Ton attaché de presse m'a dit que tu tournais avec Harvey Keitel ?

Oui, c'est pour ça qu'on fait de la presse. Je tourne dans le nouveau film d'Amanda Sthers, Madame (en salles le 22 novembre).

Et ça raconte quoi ?

C'est une espèce de film choral, autour d'un couple américain qui fait un grand dîner mais ils paniquent en découvrant qu'ils seront treize à table. Alors ils invitent la femme de ménage à se joindre à eux, et c'est le début des emmerdes. Et moi j'y joue la prof de français d'Harvey Keitel.

C'est quel genre de personnage ? Une femme fatale ? Une femme enfant ?

Non, une femme plutôt fraîche et légère, et en même temps elle ne se laisse pas du tout faire.

Et Harvey Keitel ?

Il est hyper touchant, drôle… Jouer avec lui est bien évidemment impression­nant, mais dans la vie, il est comme un petit garçon… Il a l'oeil coquin, quoi !

Tu as travaillé aussi avec une autre de mes idoles, Mister Bean.

Oui, sur le film Johnny English Reborn.

Il est beau en vrai, Mister Bean ?

Il est très chic, très élégant, mais bon, il a la même tête que dans les films.

Il doit garder de la distance avec les autres acteurs, non ? Ce qu'il fait est très précis.

Tout à fait : il n'est pas là à faire des blagues sur le plateau, et dès qu'on dit « action », il est on.

Attends, Joséphine, je te coupe parce que tu as une petite miette toute mignonne là.

Oui parce que j'ai mangé mon croissant comme une sauvage.

T'avais faim ?

Oui, et je fais rarement de vrais petits-déjeuners en ce moment, je voyage beaucoup.

Entre Londres et Paris ?

Et Los Angeles. J'y retourne encore souvent parce que je suis censée faire mon album là-bas, j'y ai des agents…

Tu pourrais y vivre définitive­ment ?

Je ne saurais te dire. C'est une ville dans laquelle j'aime arriver, mais j'aime aussi en partir. Ce n'est pas une ville très inspirante sur la longueur. Et même sur le court terme : j'ai pris un choc visuel quand je suis arrivée à Rome, mais pas en arrivant à L.A. Tu co-écris toutes tes chansons avec ton frère

(Alexandre de La Baume, autre moitié du duo Singtank, ndlr). Tu commences par quoi ?

Là en ce moment, avec un pattern rythmique trouvé avec la batterie.

Ça te donne le mouvement ?

Voilà. Sinon, pour cet album, j'ai souvent commencé par les textes, et ensuite la musique. Je n'avais jamais travaillé comme ça avant.

Quand on part du texte, ça peut être compliqué de trouver la mélodie.

Mais tu as déjà un thème. Et tu peux toujours remanier ta copie. Pour cet album, j'avais envie que les chansons parlent d'expérience et de choses très personnell­es, un peu comme un journal intime, du coup c'était logique de commencer par les textes.

Il y a des chansons d'amour ?

C'est que des chansons d'amour !

Il n'y a que ça d'intéressan­t au final.

Ah, je ne sais pas. On peut raconter l'histoire d'un vieil homme dans un café, et ça peut vous amener loin…

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