Technikart

UN LABO SUR QUATRE ROUES

L'A8, HISTORIQUE­MENT LE VAISSEAU AMIRAL DE LA MARQUE AUX ANNEAUX, EST DE RETOUR. HARDER BETTER FASTER STRONGER ? NOUS AVONS POSÉ LA QUESTION À SON PR MANAGER.

- SERGE ADAM

L’A8 a-t-elle toujours été cette sorte de laboratoir­e pour la marque ?

Fayçal Elasri, chef du service presse et relations publiques chez Audi : On en est à la cinquième génération, elle a toujours eu ce rôle de fleuron et de vitrine technologi­que. Elle est là pour inaugurer les nouvelles technologi­es qui seront ensuite déclinées sur le reste de la gamme.

Des exemples ?

Toute la partie ergonomie MMI (Multi Media Interface), qui avait été inaugurée sur l’A8 troisième génération en 2002, est apparue ensuite sur la gamme et perdure aujourd’hui. La nouvelle A8 inaugure une nouvelle interface homme-machine qu’on appelle MMI Touch Response, qui apporte maintenant toute une partie tactile qu’on retrouvera sur l’A7 l’année prochaine, et ainsi de suite.

Comment ont travaillé les designers ?

La volonté des designers était d’avoir quelque chose de très épuré. Quand on entre dans le véhicule, on a des lignes très horizontal­es et aucune touche apparente, les écrans se fondent dans le tableau de bord couleur piano laqué noir. La simplicité est le maître-mot en termes d’ergonomie. Tout a été réfléchi pour qu’on ait une partie très visible proche du pare-brise pour éviter que le conducteur ait trop à se détourner de la route avec le Virtual Cockpit en HD et qui rassemble un certain nombre d’informatio­ns, cela couplé avec un affichage tête haute. Les deux écrans tactiles permettent de paramétrer l’ensemble des fonctions.

Parlons maintenant des niveaux d’autonomie de la voiture.

L’A8 est le premier véhicule de série à être équipé des technologi­es permettant l’autonomie de niveau 3.

Et c’est quoi ce niveau 3 ?

Il y a cinq niveaux. Sachant que le niveau 5 est l’autonomie maximum : un véhicule sans volant qui vient vous chercher chez vous et vous ramène. Le premier étant le niveau le plus simple qui s’apparente au régulateur de vitesse, le niveau 2 reste de l’assistance mais un peu plus élaborée, typiquemen­t un régulateur de vitesse adaptatif qui paramètre deux choses, la vitesse et la distance, par rapport au véhicule de devant. Puis vient le troisième niveau, qui est réellement de l’autonomie car, à ce moment-là, on parle de transfert de responsabi­lité entre le conducteur et le constructe­ur. Quand le véhicule se met en mode autonome, il n’y a alors plus besoin que le conducteur soit vigilant et surveille la route, il peut faire autre chose, lâcher son volant, et ce n’est plus lui qui a la responsabi­lité du véhicule mais bien le constructe­ur.

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