YOUSSOUPHA
39 ANS
APRÈS 15 ANS DE CARRIÈRE, LE PLUS DOUÉ DES RAPPEURS FRANÇAIS JETTE UN REGARD POILANT SUR LE FAIT DE DEVENIR UN CLASSIQUE DU GENRE...
ÇA VOUS FAIT QUOI D’AVOIR 39 ANS ?
Je me sens mieux ! Aujourd’hui, j’ai même l’impression que la société et l’environnement me favorisent. Alors que la pression serait incroyablement différente si j’étais une femme. Ce qui est injuste, c’est qu’on juge les femmes exclusivement sur leur physique et leur âge au lieu de parler de leur épanouissement.
A 25 ANS, VOUS FAISIEZ LES PREMIÈRES PARTIES DE 50 CENT, SNOOP DOG, METHOD MAN. AUJOURD’HUI, VOUS EN ÊTES À VOTRE 5ÈME ALBUM…
Ca s’appelle « Polaroïd Experience » (Bomayé Music), ça parle de mon père (le musicien zaïrois Tabu Ley Rochereau), de ma femme, de ma famille, d’où je viens (Abidjan), et puis où je vais. C’est un ensemble d’instantanés d’une vie, la mienne. Dans la spontanéité et la naïveté. Jusque dans ses « imperfections charmantes »
VOUS VOYEZ COMMENT LA SUITE ?
Vieillir ne me fait pas peur, c’est vieillir en me prenant pour un autre qui fout la trouille ! Dans le 3ème titre de Polaroïd Experience (Devenir vieux), je chante : « Je suis à un charbon d’chicha de devenir has-been moins / Le temps m’a rattrapé et j’suis déjà ringard / J’peux pas rapper comme Niska ou me saper comme S.Pri Noir, poto…»
En concert à Paris (Salle Pleyel) le 18 Avril 2019.
« LE TEMPS QUI PASSE M’ARRANGE»