Technikart

C &X BR sMb UMrMOXRr rR &R sN&KGMXc bM& KrXaKRGRrc MK eserceX& sMJR f

S aA é p éF, rc DA98Dn9 lnpr8 i:pAv Al a spnc, As c Québec ? En dehors de ses forêts gigantesqu­es, a a lniop c. é va s vncpa r0 c« Aé , O éénAp a0D oAsc p r:anpi Aa C é ,A, vAs: s C é rA, paAs: r a avFl DA98Dn9- a p rAna énv é a nls énlNs i9a :s: 3 s é an

- :::nXr&cM)sMGnUeGpMO­MGen)se&QX)

toujours – mais en cachette !

Tu travaillai­s déjà des textes à 15 ans. A quel âge tu t’es dit aKR cK 8eKBMX& (MXsR OR BM GK&XaKR f

J’ai décidé de faire de la musique plus profession­nellement à l’âge de 22-23 ans. À la base, j’aimais beaucoup écrire, ça me faisait du bien. C’était un moyen de m’évader de mes problèmes personnels. Ce sont des amis chez qui j’enregistra­is qui m’ont dit un jour : « Putain mais c’est dope ! ». Ça m’a motivé. Je suis quelqu’un quand même timide à la base. Pour faire des niaiseries, sauter partout, ouais, mais pour dire « Ecoutez, je fais de la musique », je suis moins fervent.

»NcMXc aKeX cM GK&XaKR RrcsR cR& FÏ Mr& Rc cR& 77 Mr& f

Parler de tout et de rien, de marijuana, de notre vie quotidienn­e… Je m’inspirais beaucoup de la musique qui se faisait aux Etats-Unis. Je n’avais pas écouté de musique francophon­e avant l’âge de 25-26 ans. D’ailleurs, quand j’ai commencé à écouter de la musique en français, ça m’a fait bizarre… ça clochait ! Après, j’ai commencé à m’intéresser, à apprécier, à pouvoir m’inspirer. Il y a quand même beaucoup d’anglicisme­s dans mes textes. Mais, j’essaie de les minimiser car je trouve que c’est important de garder le français le plus intact possible quand on est bordé par l’océan et les Anglais !

M 8XR aKecXOXRrr­Ré U»R&c UR aKX c»Xr&bXsR BR bBK&n

J’aime la petite vie, celle des gens normaux sans prise de tête. Tout sauf la vie de bourgeois ! L’argent, les grosses voitures… ça ne m’intéresse pas. Je trouve que cette mode tourne en rond à essayer de vendre du rêve et des piles d’argent. Ce n’est pas ce que les gens vivent.

K M& cer bseHRc Rr &eBe GMX& cK (MX& MK&&X bMscXR OK )seKbR se& X)n

C’est un peu l’assurance car nous sommes sûrs et certains que Gros Big fonctionne. Les deux premiers albums ont bien marché et le monde attend un troisième… Ce duo avec JeanChrist­ophe, un Français yes, est notre moment de délires un peu comme ce que que font Orelsan et Gringe avec les Casseurs Flowters. On dit de la sauce (des folies, ndlr) !

Et en solo tu es plus sérieux, c’est ça ?

Euh… oui. Même si j’ai quand même des coups de folies ! J’essaie aussi de toucher plus de monde en faisant une musique plus pop, plus urbaine. Je n’aspire pas à faire des millions mais juste à pouvoir vivre de ma musique.

er bseUTMXr MBQKG &»MbbRBBR ÉsNBXGXrMX­sR& .Én EvMvcvXB Kr GR&&M)R f

C’est une petite blague par rapport à ma carrière. Ça fait tellement longtemps que je suis dans le milieu sans y être vraiment « entré ». Il y a eu un moment où ma popularité a vraiment grandi rapidement et j’avais l’impression que tout le monde me sautait dessus. Ils voulaient tout de suite me fourrer sans préliminai­res ! C’était assez direct, boom ! Woh, quelques préliminai­res SVP !

ÉÉ Àk A Fu Mr&é MBXGeé )sMrO (Mr OR bseO& MKcecKrRé R&c &KX8X bMs OR& GXBBXer&n c bM& KrXaKRGRrc MK KNQRUnnn eGGRrc (MXcver beKs &»XGbe&Rs OMr& BR sMb S Fu Mr& f

Il n’y a pas vraiment de technique. La plupart du temps, ce sont les organisate­urs de ces shows qui m’ont approchés. Après, comment je me suis imposé ? Je dirais peut-être par mon style, ma façon d’être. Je ne suis pas quelqu’un de compliqué qui se la raconte ou qui s’invente une vie. J’essaie de rester focus sur ma musique, mon sport et mes études.

C’était en 2016, le label Wati B était venu ici pour un concours de talents urbains – concours que j’ai remporté. Le lendemain, Youssoupha donnait un concert ici. Et comme l’un des juges, le boss du label Dawala, le connaissai­t, Youssoupha est venu lors de la remise des prix. Dawala m’a demandé de refaire ma performanc­e devant lui, et il a vraiment aimé. Il m’a invité à son show et… une heure avant le show, on me dit que finalement je fais la première partie ! Les autres – Niska, Gims, etc. – ont suivi.

Tu as commencé à écrire des textes à 14, 15 ans. Ils NcMXRrc UeGGRrc f

Au début, c’était des sortes de freestyle. Ça a commencé à devenir sérieux il y a deux ans quand j’ai vraiment commencé à faire de la musique, à 17 ans. J’ai rencontré des beatmakers et on a commencé à faire des sons ensemble. Mais au début, je voulais juste mettre des freestyle sur Facebook et sur Insta pour le fun.

K R& bM&&N bMs BKQ eOMé BM &MBBR GWcTXaKR OR DercsNMBn »NcMXc XGbescMrc beKs ceX f

À fond ! Après avoir performé deux années consécutiv­es aux Francofoli­es de Montréal, je me suis dit pourquoi ne pas essayer le Club Soda. La salle n’était pas comble mais c’était quand même quelque chose. J’ai vu que les gens qui croyaient en ma musique avaient tous répondu présents – donc pour moi ça représenta­it vraiment quelque chose. En plus, je suis l’un des plus jeunes à être passé par cette salle, on n’avait qu’un mois pour la remplir, je me suis dit : « Allez, on fonce ! »

Comment qualifier ton style musical ?

Cru, direct, instinctif. Ça vous va ?

»M8MX& BK aKR cK (MX&MX& OK z sMb BeUMB èn

C’est une façon de parler vu que je reprezent Montréal, je ne suis pas encore connu partout. Après, je represent plusieurs endroits : l’Algérie, mon quartier, Montréal, le Canada.

Pendant le confinemen­t, tu as fait des « SAL recettes ». Un moyen de rester proche de ton public ?

Je devais trouver un moyen pour les faire entrer dans mon univers musical et leur montrer comment je crée une musique. Et du coup, les fans participai­ent même à la création des paroles et des flows. On a créé des sons qui vont bientôt sortir sur les plateforme­s. Autant créer quand on est confiné !

Toucher un public plus large. D’ailleurs, j’espère m’établir un jour en France. Je souhaite me développer et être plus mature dans ma musique. Qu’elle résonne dans les pays francophon­es mais aussi le monde...

www.instagram.com/5alimo14

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France