TELEMAGAZINE

70 ans et toutes ses plumes Le retour gagnant de PICSOU

Le palmipède le plus riche de la planète fait un come-back fracassant sur la chaîne Disney XD dans La bande à Picsou : Bienvenue à Canardvill­e, le remake de la série d’animation qui lui était consacrée à la toute fin des années 1980.

- PAR BÉNÉDICTE FLYE SAINTE MARIE

C’ est le radin qu’on adore détester. Malgré sa pingrerie légendaire et le fait qu’il a largement dépassé l’âge de la retraite, Balthazar Picsou affiche une forme insolente. Né en 1947 sous le crayon de l’auteur de BD Carl Barks, celui qui se nomme Scrooge McDuck outre-Atlantique est le héros, en cette fin année, et sur Disney XD, d’une nouvelle version de La Bande à Picsou,

série d’animation qui avait déjà eu les honneurs du petit écran durant cent épisodes entre 1987 et 1990 avant de poursuivre son épopée au cinéma dans le Trésor de la lampe perdue,

sorti en salles en 1991. Dans cette fiction au graphisme revisité qui lui permet également de souffler les trente bougies de son premier passage télé, le multimilli­onnaire aux oursins dans les poches retrouve bien évidemment ses habituels comparses. D’abord Donald avec qui il a fini par se rabibocher après une décennie de brouille autour d’un secret de famille mais aussi Riri, Fifi et Loulou, les neveux de ce dernier, Zaza, la petite- fille de Mamie Baba, sa gouvernant­e, Archibald Gripsou, son rival de toujours, Miss Tick, la sorcière vénale, le

chauffard des

airs Flagada Jones, Gontran Bonheur l’éternel « verni » , l’incontourn­able gang des Rapetou qui en veut à sa fortune ainsi qu’un personnage inédit baptisé Mark Beaks. Il s’agit d’un jeune perroquet gris, brillant PDG d’une entreprise de technologi­e, qui pourrait lui causer pas mal de soucis au niveau des affaires… Tous partagent des aventures rocamboles­ques à but évidemment très lucratif. Mais notre

volatile qui est « le boss de toute la ville, le plus puissant de tout Canard

ville » est décidément présent sur tous les fronts puisqu’il a fait son entrée depuis quelques mois à la Monnaie de Paris, institutio­n qui dédie à Picsou et aux siens deux médailles et cinq pièces d’une valeur de 4 à 10 658 euros, ce qui n’étonnera personne vu son tropisme naturel ! Enfin, notre chantre de l’avarice à qui tout sourit a droit aussi en ce moment à un numéro collector nimbé d’or de son magazine

Super Picsou Géant !

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