TELEMAGAZINE

Eurovision : le duo Madame Monsieur porte les chances tricolores à Lisbonne.

Le duo Madame Monsieur (Émilie Satt et Jean-Karl Lucas) porte les chances françaises cette année à Lisbonne lors de la 63e édition du concours Eurovision. Ils vont chanter l’histoire (vraie) d’une fillette nigériane née sur le bâteau d’une organisati­on hu

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Comment avez-vous vécu ces derniers mois, depuis votre victoire à l’émission ? Jean-Karl Lucas :

Destinatio­n Eurovision

On a chanté devant des milliers de personnes à Londres, Madrid, Kiev, Tel Aviv pour faire connaître notre chanson.On n’était pas les favoris, et donc c’est une grande surprise d’avoir été désigné.

Emilie Satt : On a joué la carte de la sobriété sans être fade. Maintenant, on ne doit pas décevoir les gens qui croient en nous, on s’est bien préparé et on va faire du mieux possible.

Votre chanson est-elle politique ? J.-K. L. :

Pas du tout. C’est une petite histoire au milieu d’une grande histoire qui nous dépasse tous.

E. S. : On a été touché en plein coeur par cette naissance, cela ne va pas plus loin.

À quoi faut-il s’attendre sur scène de votre part ? E. S. :

Nous allons essayer de garder l’essence de ce qui a fonctionné auprès du public : quelque chose de chic. Nous serons habillés par Jean Paul Gaultier. Et c’est Stéphane Jarny, le super metteur en scène de The Voice, qui va s’occuper du visuel de la prestation, que l’on teste à Lisbonne pendant dix jours.

Comment est né votre duo et comment travaillez-vous ? E. S. :

Madame Monsieur existe depuis quatre ou cinq ans, et nous on se connaît depuis dix ans. Notre volonté, c’est de raconter des histoires en français. J’aime dire que Jean-Karl crée un décor de théâtre, il choisit les tissus en imaginant un instrument­al, ensuite il me présente tout ça et j’imagine la mélodie et les textes.

Vu d’ici, votre premier album, vient de sortir. Quel en est l’esprit ? E. S. :

Il comprend 14 chansons, c’est une chronique du monde qui nous entoure, on s’est inspiré d’histoires réelles. C’est de la pop en français.

J.-K. L. : On est à l’aise avec l’idée de faire de la musique populaire. C’est ce qu’il y a de plus difficile à faire. Ce n’est pas si simple de trouver une bonne mélodie et un bon texte qui nous correspond­ent et qui puissent également devenir universels.

Quelles sont vos sources d’inspiratio­n ? J.- K. L. :

On est tous les deux des amoureux des chansons. On propose un mélange entre cette tradition- là et une modernité dans la production. On s’inspire de tout, on n’aime pas les barrières !

Pensez- vous avoir vos chances dans la compétitio­n ? J.- K. L. :

L’an dernier, on a tous été touché par le candidat portugais. Le public peut être sensible à notre chanson, qui est solaire, positive.

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