TELEMAGAZINE

L’INTERVIEW

Marion Game

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Le succès de Scènes de ménages ne se dément pas, il s’amplifie mê me, à plus de 4,5 millions de té léspectate­urs certains soirs. Comment le vivez-vous ?

C’est génial ! Ça rassure de savoir que le public est vraiment attaché aux différents personnage­s. Je profite de tout ça, et je goûte la vie encore plus fort.

Faîtes- vous du sport pour vous entretenir ?

Quelle horreur ! Mon sport favori, c’est le canapé… que je maîtrise très bien.

Faîtes-vous attention à ce que vous mangez ?

Pas davantage. Je mange ce que je trouve dans le frigo. Et je ne fais pas souvent les courses car je cours tout le temps partout.

Que pensez- vous de Gérard Hernandez, votre partenaire dans la sitcom ?

Ce n’est pas une rencontre, on se connaît depuis longtemps. On a fait beaucoup de doublage ensemble. Au début, il ne m’a pas fait peur, alors qu’il est assez… circonspec­t. Il jauge le gens. J’ai mis du temps à être apprivoisé­e par lui, mais c’est un être exceptionn­el. Quel est l’avenir du couple que vous formez avec lui ? Il n’est pas question que nous nous séparions, on est trop indissocia­ble, on vieillira ensemble !

Huguette est- elle admirative de Raymond ?

Je pense qu’elle le respecte. Huguette vient, comme moi d’ailleurs, d’une génération où les hommes ordonnaien­t et les femmes exécutaien­t. Dans le quotidien, elle a quand même son mot à dire et elle se défend comme elle peut.

Vous en revanche, on ne peut pas dire que vous vous soyez laissé faire dans votre vie amoureuse…

J’ai quelques « cadavres » dans mon jardin, oui… Jamais un homme n’a pu avoir main basse sur moi. J’ai toujours eu de belles histoires où on était l’un et l’autre à égalité.

Peut-on dire que la télévision vous a donné une vraie popularité ?

Oui, j’ai souvent fait Les Jeux de 20h, L’Académie des 9… ça nous faisait manger. Il fallait travailler, ne pas faire la fine bouche et acquérir du métier !

Mais n’est-ce pas par le biais du théâtre que vous vous épanouisse­z le plus ?

Oui, sur scène on est complèteme­nt « à poil », on ne peut pas tricher, il faut être à 100 %. Au cinéma ou à la télévision, on peut recommence­r plusieurs fois la même scène, sans parler que l’on est dorloté.

Actuelleme­nt vous êtes à l’affiche du Théâtre Edgar à Paris dans la pièce C’est pourtant simple de Sophie Brachet dans une mise en scène de Luq Hamett, une comédie où vous jouez une ancienne star qui sème la pagaille dans le couple de sa fille. Dans quel état d’esprit se trouve ce personnage ?

Elle fait ce qu’elle peut, la pauvre chérie, elle se défend avec ce qu’elle a ! Elle a été, elle n’est plus. Elle est restée bloquée dans le passé. Il y a plein d’actrices qui n’ont pas évolué. Quand on est comédien, il faut s’apercevoir que le temps passe ; il ne faut pas rêvasser.

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