“Janet va pousser Becker assez loin”
Au coeur de l’intrigue d’Un si grand soleil, Tonya Kinzinger, alias le Dr Janet Lewis, revient sur la période de turbulences que va traverser son personnage. Mais également sur le confinement qu’elle a vécu aux États-Unis.
Vous aviez manifesté le désir que Janet dévoile sa vulnérabilité. Entre votre enlèvement et le procès, on peut dire que les scénaristes vous ont exaucée !
Si j’en juge par les super retours sur les réseaux sociaux, on dirait que le public attendait cela aussi. C’est agréable d’explorer ces registres plus émotionnels car on n’avait jamais vu Janet ainsi. L’arrivée de sa fille, Emmy, et la prise d’otages l’avait ébranlée, mais il fallait qu’elle garde le contrôle. Avec le procès, elle se montre très vulnérable. Et ça n’aurait pas été aussi intéressant si on ne l’avait vue avant si psychorigide.
Les suites du procès vont-elles se poursuivre cet été en changeant la donne entre sa fille et elle ?
Janet sera plus que jamais au côté de sa fille, qui va en avoir besoin…
Le fait que Janet a sauvé la vie de son compagnon, le commissaire Becker, va-t-il consolider leur amour ?
Janet va pousser Becker assez loin, en lui demandant de franchir certaines limites par rapport à sa déontologie. Forcément, ça ne va pas faciliter leur relation. Même si elle sait qu’Eliott, le compagnon de sa fille, a eu quelques ennuis avec la justice, elle a envie de lui laisser le bénéfice du doute pour ne pas risquer de perdre cette dernière à nouveau. Becker, de son côté, se montre plus réservé.
Les tournages d’Un si grand soleil ont repris depuis le 1er juin, alors que vous êtes encore aux ÉtatsUnis. Impatiente de les rejoindre ?
Bien sûr ! Je les rejoindrai fin juillet, pour tourner le 5 août. En attendant, je prends des nouvelles régulièrement. Tout se passe bien, mais la question que je me pose c’est : comment va- t- on gérer les scènes d’intimité pour les couples ?
Vous qui interprétez un médecin, en quoi cette crise aura-t-elle influencé votre perception de ce métier ?
Je ne porterai plus jamais ma blouse de la même manière. J’ai toujours eu un respect énorme pour le corps médical, mais, depuis la pandémie, je considère que les superhéros, ce sont eux, pas ceux de Marvel !
Comment avez-vous vécu ce confinement outre-Atlantique ?
J’ai eu beaucoup de chance car ma mère a une maison avec un jardin, donc j’ai eu accès à l’extérieur quand je voulais. C’était primordial. J’ai fait énormément de yoga, beaucoup de sport et je me suis occupée de ma mère et de mon fils. Nous sommes revenus à ce que doit être l’essentiel de la vie, c’est- à- dire la santé des gens qu’on aime.