Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Que va t-on voir cet été ?
L’été sonne l’heure des travaux de voirie, mais le timing dépendra de la météo. Le plus marquant sera la réfection complète du parking devant la salle Patenôtre. Jusqu’à présent, les voitures répugnent à se garer car s’il pleut, la voiture s’embourbe. Le programme prévoit la création de 59 places sur une surface minérale. L’éclairage sera rénové, des arbres abattus et d’autres replantés, la création de massifs fleuris et ceci sera finalisé par la réfection de la clôture et des portails d’accès. De plus, deux bornes de recharge électrique seront posées. Autre chantier important, celui de la rue de La Sablière. Il va de pair avec la réalisation d’un programme immobilier. Une rénovation totale de la voie, des trottoirs et de l’éclairage est prévue. Vingt-deux nouvelles places de stationnement seront créées mais uniquement dans la portion en sens unique de la rue. La voie d’accès au cimetière du centre, depuis la rue Lenôtre fait partie des priorités de l’été comme le parking du marché de La Louvière qui vient de s’achever cette semaine. Ces quatre chantiers coûteront 494 000 euros. par ailleurs, la municipalité a réservé 137 000 euros pour des réfections à froid de la rue des Eveuses à l’entrée du giratoire, rue des Marais, sente du Clos Battant ainsi que la rénovation des plateaux surélevés de la rue De-gaulle. Une campagne de réfection en enrobé à chaud, plus pérenne,est prévu dans les différents quartiers avec une enveloppe de 65 000 euros (27 rues dont celles La Motte, de Clairefontaine, Auguste-moutié ou du Clos-battant). Il faut enfin noter que tous les passages piétons aux abords des établissements scolaires feront l’objet d’un nouveau marquage routier cet été (40 000 euros). Par ailleurs, de nouvelles places de stationnement pour les personnes à mobilité réduite vont être aménagées avenue du Maréchal-leclerc et avenue Lenôtre. La ville en compte au total 210.
Danse. On vient parfois de loin pour assister aux cours de danse classique du conservatoire de Rambouillet… C’est le cas de Chloé Lopes Gomes, qui a fait le déplacement pendant deux ans, quatre fois par semaine, depuis Paris… et qui, grâce aux enseignements et aux encouragements de son professeur à Rambouillet, est aujourd’hui engagée au Béjart Ballet de Lausanne, une compagnie de danse célèbre mondialement, fondée par Maurice Béjart, chorégraphe emblématique du XXE siècle !
En tournée en France, la danseuse nous a reçus entre deux répétitions dans son hôtel à Versailles, pour nous raconter un peu son parcours.
A l’origine, cette métisse franco- algérienne et capverdienne de 25 ans n’est pas de Rambouillet, mais de Nice, où elle a commencé la danse au conservatoire vers l’âge de six ans. Mais la jeune fille s’envole vite pour de nouveaux horizons : elle continue ses études pendant quatre années au Ballet national de Marseille, puis a la chance d’être acceptée à la prestigieuse académie du Ballet du Bolschoï, à Moscou. Elle reste là-bas de 2007 à 2011, avant de décrocher un contrat de six mois dans le corps de ballet du célèbre théâtre russe.
De retour en France, Chloé enchaîne avec un engagement de six mois au Ballet de Nice. Mais, suite à une blessure, la danseuse est obligée de faire une pause. Elle décide de s’installer à Paris afin de se perfec- tionner en danse. C’est à cette époque qu’elle fait, à Paris, la rencontre de Claire Féranne, professeur de danse au conservatoire de Rambouillet, et ancienne danseuse étoile. Bientôt, Chloé commence à prendre des cours avec elle quatre fois par semaine, en plus des cours qu’elle prenait tous les jours à Paris. « Ça me faisait beaucoup de transport de venir aussi souvent jusqu’à Rambouillet, mais ça en valait vraiment le coup : Claire Féranne est un professeur exceptionnel ! En plus d’être une excellente danseuse, elle est extrêmement bonne pédagogue. Tout le monde devrait apprendre à danser avec elle ! Et puis, le cadre du conservatoire de Rambouillet est tellement agréable, avec cette magnifique salle de danse, au calme, et qui donne sur un jardin » .
Deux années durant, l’ancienne étoile apporte un soutien moral précieux à la jeune danseuse : « Je traversais une période difficile où je n’arrivais pas à retrouver du travail : pendant deux ans, je me suis rendue à des auditions en vain. J’étais à deux doigts de laisser tomber la danse » , se souvient Chloé. « Il est aussi arrivé à plusieurs reprises que je fasse des déplacements à l’étranger… pour rien ! Ça a été le cas par exemple à l’opéra de Berlin, où j’avais obtenu un rendez-vous pour un casting : j’ai pris l’avion, séjourné à l’hôtel… pour finalement trouver porte close, sans avoir été prévenue ! Je
Puis, tout à coup, il y a un an, la roue tourne enfin : deux compagnies lui proposent de l’engager. Qu’à cela ne tienne, elle accepte les deux contrats : elle part trois mois à Londres, au New English Ballet Theater, avant d’intégrer le Béjart Ballet de Lausanne, qui lui offre un CDI ! Une chance extraordinaire pour la jeune danseuse : « Si on a une formation classique et qu’on a été chez Béjart, après, on peut être accepté n’importe où ! », explique Chloé. Aujourd’hui, la jeune femme se dit ravie, même si le rythme est soutenu (7 heures de danse par jour !) : « C’est une expérience en or : on est toujours en train de voyager, on danse tous les styles (classique, contemporain…) aux côtés de solistes exceptionnels, avec d’autres danseurs de tous pays ».
Chloé souligne : « Tout cela, je le dois à Claire Féranne ! C’est ma « maman » de la danse. Elle m’a vraiment soutenue dans les moments difficiles, remotivée, m’a consacré énormément de temps, et m’a appris tellement de choses ! ».
Malgré son emploi du temps chargé, Chloé compte néan- moins revenir régulièrement à Rambouillet. Elle glisse d’ailleurs : « Venir quand Claire Féranne montera un ballet