Une fête pour toutes les générations

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Samedi, la mairie et L’ACAJP (Association des commerçants et artisans de Jouars-pontchartrain) avaient mis en commun leur imagination et leur dynamisme pour offrir une fête de village très réussie aux visiteurs. Quelques associations apportaient aussi leur contribution en tenant divers stands comme l’association Tope Là, Convivialité-solidarité et les écoles chartripontaines. « Nous avons voulu faire de cette journée dans le très beau parc du château un moment familial aussi satisfaisant que l’an dernier où nous avions accueilli 8500 personnes. Aucune tranche d’âge n’est oubliée et toutes les générations ont pu trouver de quoi se divertir », dès 16h30 une centaine de bénévoles assurait l’accueil des premiers visiteurs. Les enfants se sont précipités vers les multiples activités proposées. Une longue file enthousiaste s’est formée derrière l’accrobranche, le carrousel à l’ancienne, les structures gonflables, l’art game (le concept : un tableau moderne en tirant des flèches plongées dans la peinture). Didier Merlin, coordinateur Enfance et Jeunesse, avait bien du mal à contenir l’impatience des enfants et ados qui trépignaient devant le fun paint-ball en attendant leur tour. Toutes ces activités étaient gratuites. Plus loin, pour un euro la partie, des jeux en bois comme le billard hollandais, Roule ma poule ou Puissance 4, réunissaient parents et enfants. « C’est une très bonne idée, ces jeux font appel à l’adresse, à la réflexion mais aussi à la patience. Les enfants oublient leurs jeux électroniques » , déclaraient des parents ravis.

Sur scène tout au long de l’après- midi et de la soirée différents groupes musicaux locaux se sont succédé comme le groupe Itschy, Big Train Blues, Dixa Crew ou Cajun Belisaire. Ils ont mis le feu et entraîné le public dans des danses endiablées. Le club de judo de JouarsPontchartrain créé en 1969 et qui compte 110 licenciés a offert aux spectateurs conquis des démonstrations de judo, de ju-jitsu et de self-défense. Quant au groupe Chicago, emmené par son bondissant professeur de claquettes Eric Lecroc, il a sûrement suscité des vocations car le public présent n’a pas boudé ses applaudissements.

Avant la retraite aux flambeaux et le feu d’artifice très attendu devant le château illuminé les gens ont pu se sustenter grâce au repas fourni. Au menu méchoui et boulettes marocaines proposées par le res- taurateur chartripontain « Aux Délices du Maroc », des assiettes de charcuterie mais aussi une paella géante concoctée par l’association Convivialité et Solidarité. Laissons le mot de la fin à Elodie et David venus avec Hugo, 5 ans : « C’est notre deuxième année sur la commune. Avant nous habitions Versailles. Nous apprécions le cadre bucolique où nous