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Ninja Turtles 2
Quatre tortues d’enfer, dans la ville. Chevaliers d’écaille et… A ce stade, les personnes ayant grandi dans les années 80 et 90 auront sans aucun doute reconnu ce générique aussi rapidement qu’il ne faut de temps à Michelangelo pour engloutir une pizza. Deux ans après leurs nouveaux premiers pas au cinéma, sous la houlette du producteur Michael Bay, les célèbres Tortues Ninja sont de retour sur grand écran. Avec Dave Green, réalisateur de « Echo », en lieu et place de Jonathan Liebesman derrière la caméra, mais le même esprit et l’envie de signer, avant tout, un blockbuster fun. Sur ce plan, « Ninja Turtles 2 » surpasse son prédécesseur : plus d’action, plus d’humour, plus de personnages iconiques, plus de rebondissements… L’ensemble ne souffre d’aucun temps mort et souffre même d’un trop-plein, tant il veut caser de choses en moins de deux heures de récit. De ce fait, certains de ses aspects sont moins bien exploités que d’autres dans cette suite qui confronte à nouveau le quatuor au terrible Shredder, qui ne reste pas bien longtemps en prison. Mais celui-ci s’avère finalement moins dangereux que Krang, l’énorme cerveau extraterrestre caché dans un corps de robot et qui a prévu d’envahir la Terre. Et pour ne rien arranger, une expérience qui a mal tourné met les deux crétins Bebop et Rocksteady, respectivement devenus un phacochère et un rhinocéros, sur leur chemin. Mais ils pourront heureusement compter sur Casey Jones, ex-flic devenu justicier, et auquel le charismatique Stephen Amell (« Arrow ») prête ses traits. Beaucoup de choses à traiter en trop peu de temps donc, si bien que la partie narrative est moins aboutie que le côté technique : entre le rendu visuel des Tortues Ninja, nées sur ordinateur, et les scènes d’action qui, si elles glissent parfois vers la surenchère, n’en demeurent pas moins énergiques et plutôt bien filmées, tout est fait pour que les spectateurs se divertissent sans se prendre la tête. Et si certains préféreront les longs métrages des années 90, avec des acteurs dans des costumes en mousse pour jouer les héros, le générique de fin de cette version très loin d’être honteuse, rappellera sans doute quelques souvenirs à ceux qui ont connu la série animée. Et reconnaissent très vite ses paroles. Maximilien Pierrette