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Voirie : les priorités de la mairie
Nids de poule qui se forment, dalles ou pavés descellés, signalisation effacée sont au coeur des préoccupations des Rambolitains. Bien souvent, les desiderata remontent via les conseillers de quartier, les services techniques vont ensuite sur place pour mesurer l’urgence ou non
des travaux. «L’urgence, c’est d’abord de savoir si la dégradation de la voirie touche à la sécurité des personnes. Ainsi dernièrement quand un trou s’est formé en un week-end sous le pont de la Mare aux Moutons, nous sommes intervenus rapidement pour le reboucher car il devenait dangereux pour les cyclistes ou les motards » , explique Alain Cintrat, adjoint en charge des services techniques. « Un mât d’éclairage qui se retrouve sur le trottoir par exemple est une question de sécurité aussi » , souligne le maire, Marc Robert. « Nous avons un budget de fonctionnement en régie voirie de 165 000 euros. Une équipe de dix agents assure quotidiennement des interventions. Il y en a près de 150 par mois. 75% des demandes d’interventions sont réalisées dans le mois suivant leur réception » , précisent les élus. Outre ce champs d’interventions, la municipalité a alloué un budget de 2,5M d’euros d’investissement pour l’entretien et la rénovation de la voirie (contre 1,6M en moyenne chaque année). « C’est la conséquence notamment de l’importante rénovation du quartier de Beausoleil, 80% de ce budget est consacré à ce chantier ainsi qu’au réaménagement du parking situé devant la salle Patenôtre. Celui-ci va commencer cet été » , précise Marc
Robert, le maire. « Les 20% soit environ 600 000 euros permettent de procéder aux travaux courants, ponctuels et indispensables » , ajoute Alain Cintrat. Tout le monde, dans chaque rue et chaque trottoir a ses priorités, mais la mairie a ciblé ces prochains mois des investissements sur les voies qui « supportent le plus de trafic et dont le revêtement présente les dégradations les plus manifestes. C’est le cas de la rue du Coin-du-bois, de la rue Antoinette-vernes et de la rue Gambetta. La rue du Général-de-gaulle, souci permanent pour les commerçants, fera l’objet d’un traitement particulier avec les changements des pavés des ralentisseurs, mais pas les dalles. D’ailleurs on n’en trouve plus de ce type » ,
explique le maire. « Les lundis en août pour ne pas gêner les commerces » , ajoute Alain Cintrat. Les élus devront aussi
surveiller les conséquences des inondations : « Il faudra voir quand cela aura entièrement séché si les revêtements ont
été affectés » , analyse Marc Robert. Le chantier de la voirie est donc sans fin dans une ville qui s’étend sur 70 kilomètres de voies.
Gambetta, Vernes, le Coindu-bois