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Galluis Il n’y aura pas de Leclerc près de la N12

- M.V.

C’est un non prononcé à l’unanimité. Vendredi matin, la commission départemen­tale d’aménagemen­t commercial (CDAC), présidée par le préfet, s’est réunie pour se pencher sur le projet d’un centre Leclerc. Il souhaitait s’implanter sur une friche industriel­le située le long de la RN12, dans la commune de Galluis.

Au final, sept membres de la CDAC ont voté contre et deux se sont abstenus, dont la maire de Galluis, Annie Gonthier, qui s’était pourtant prononcée publiqueme­nt pour l’implantati­on de la grande surface. Elle voulait en finir avec cette friche, une verrue dans le paysage vieille d’une dizaine d’années.

Un vote qui apparaît comme un grand soulagemen­t pour les collectifs d’habitants, les agricul- teurs et les nombreux élus locaux qui s’étaient prononcés contre dès le début de l’année. Action des commerçant­s de Montfort, pétition qui a recueilli près de 8 000 signatures, blocage de la RN 12 par les agriculteu­rs… « Toutes ces actions ont payé et l’on ne peut que se réjouir de la décision de la CDAC. Nous sommes ravis que nos arguments contre l’urbanisati­on de la RN12 à outrance aient été entendus. Cela dit, nous restons vigilants car un projet de supermarch­é discount serait en préparatio­n sur le site de la casse automobile. L’option de laisser les grandes surfaces s’installer est celle de la facilité. D’autres alternativ­es sont possibles » , commente Christine Barnel, à la tête du collectif d’habitants de Montfort l’amaury et des environs.

Un avis partagé par François Moutot, vice-président de l’intercommu­nalité Coeur d’yvelines et maire de Thoiry, qui siégeait à la CDAC. « Il est certain que l’on ne peut pas laisser cette friche ainsi. C’est pourquoi Coeur d’yvelines va se saisir du dossier rapidement. En lieu et place d’une zone commercial­e, nous souhaitons favoriser l’implantati­on de PME, créatrices d’emplois qui correspond­raient au profil des habitants de ce secteur » souligne l’élu.

Un recours des dirigeants de Leclerc est toujours possible. Ils pourraient demander à ce que le dossier soit étudié par la CNAC (Commission nationale d’aménagemen­t commercial). Cela dit, cette option reste peu probable car lorsqu’une décision a été prise à l’unanimité, la Commission nationale désavoue rarement le choix des responsabl­es locaux.

Un vote à l’unanimité

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La commission départemen­tale d’aménagemen­t commercial a voté contre, à l’unanimité, le projet d’implantati­on d’un centre Leclerc sur la friche industriel­le de la Sofrasem située le long de la RN12.

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