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Des moutons en guise de tondeuses
Depuis la semaine dernière, la ville des Essarts-le-roi compte de nouveaux habitants qui ne devraient pas passer inaperçus. Neuf béliers et onze brebis vont brouter l’herbe autour de l’étang des Gandines et sur la coulée verte jusqu’à la fin du mois de juillet.
Une première dans l’une des communes du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse qui encourage cette initiative d’ éco-pâturage.
« L’objectif est de libérer du temps pour que les six agents des espaces verts puissent faire autre chose. Comme nous limitons l’utilisation de produits phytosanitaires au stade et au cimetière, ils doivent, par exemple, désherber manuellement les caniveaux. Et cela leur prend beaucoup de temps » , explique Sabine Bourgeois, directrice des services techniques de la commune. « Sans compter que comme les brebis ne coupent pas l’herbe, mais l’arrachent, elle met plus de temps à repousser » , explique Gauthier.
Les enfants des écoles devraient également être associés à ce projet. Ils assisteront notamment à une « transhumance » des brebis entre les carrés près de la piste cyclable et les abords de la coulée verte.
Les six agents municipaux ont, en effet, été formés pour s’occuper de ces animaux. « Mais les enfants ne sont pas les seuls à être curieux de ces animaux, les adultes aussi m’ont posé des questions et veulent venir les voir » , raconte Marie-françoise Benteyn, adjointe au maire à la communication. Deux chèvres devraient rejoindre cette semaine les ovi-
dés. « Elles sont moins regardantes sur la nourriture. Elles mangent des orties et des ronces que les moutons ne touchent pas » , précise Sabine Bourgeois. Les animaux appartiennent à Olivier Marcouyoux, un berger installé à Bures-sur-yvette. Il les loue 2 700 euros aux Essarts. « Entre l’emploi de sociétés spécialisées pour nettoyer les abords des rigoles et le temps gagné par nos agents municipaux, nous sommes gagnants » , assure Marie-françoise Benteyn.
Deux chèvres en plus