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« Le deuxième plus gros tournoi indoor en Ile-de-france »
La 24e édition du tournoi ITF Future de Plaisir a démarré ce week-end avec les qualifications. Lauréat en 2015, le Belge Maxime Authom remet son titre en jeu. Entretien avec le directeur du tournoi et président du club organisateur, Charles Giordano.
On peut le dire, le tournoi ITF Future de Plaisir est un rendez-vous incontournable dans le calendrier national en septembre ?
« C’est un tournoi qui s’est vraiment pérennisé. Nous sommes d’ailleurs le deuxième plus gros tournoi international indoor en Ile-de-france après celui de Bercy. C’est pour nous la vitrine de notre club mais aussi du tennis yvelinois. On en est fiers. Ça demande un gros budget. Nous pouvons le faire grâce à la municipalité qui nous aide et quelques partenaires qui sont plus des amis que des sponsors. Sans eux, ça ne serait pas possible. Ce Future devient d’ailleurs un tournoi à 25 000 dollars…
Oui, on faisait avant un tournoi à 15 000 dollars et on est passé à 25 000 car L’ITF (International tennis federation) a voulu augmenter sensiblement les dotations aux joueurs. On pouvait ne pas suivre mais on l’a souhaité, notamment car on a eu une aide exceptionnelle de la part de L’ITF pour cette première année. Des 25 000 dollars, il ne doit pas y en avoir plus de six en France. Avec, comme à chaque édition, un plateau de grande qualité avec des joueurs classés dans le top 300 mondial ?
C’est le tennis de haut niveau qui se décentralise pour venir à Plaisir. Certains sont des futurs grands joueurs. C’est d’ailleurs pour ça qu’il y a du monde tous les jours pour venir voir les matches.
Quels sont vos souvenirs marquants lors des dernières éditions ?
J’en ai plusieurs, beaucoup même ! Celui de Jo- Wilfried Tsonga qui a repris par notre tournoi en 2006 après une longue blessure. Il s’était fait battre en finale par Grégory Carraz. Cela avait été un match de toute beauté. Il y a eu aussi Mickaël Llodra (Ndlr : lauréat
en 1999) qui avait fait deux ans chez nous quand il était petit. C’est un joueur fantasque. Il fai- sait le spectacle à lui tout seul. Je me souviens aussi de Nicolas Mahut qui était venu me voir un jour en me disant qu’il avait oublié de s’inscrire au tournoi et qu’il aurait aimé avoir une wild-card. Ça tombait bien, il m’en restait une cette annéelà. Il est parti des qualifications et il a gagné le tournoi (Ndlr :
en 2002). Il avait réussi à faire un parcours fabuleux.
Parmi les fidèles de votre tournoi, il y a un certain David Guez (347e mondial) ?
Je l’ai pratiquement toujours eu dans mon tableau. Il sera encore là cette année et va faire également le double avec Josselin Ouanna. Il a toujours été aux portes du très haut niveau. Il s’accroche encore car c’est un garçon pugnace et un joueur exceptionnel. Il peut tenir des échanges en fond de court pendant une durée incroyable. Et comme chaque année, vous organisez aussi en parallèle un tournoi Open pour les femmes ?
Oui, on a toujours fait ça. J’avais même demandé à la fédération que ça devienne un tournoi WTA mais elle ne souhaite pas que je fasse les deux en même temps. On avait pourtant la structure pour. »