François Fillon en campagne à Versailles

POLITIQUE. La bataille des primaires des Républicains bat son plein. En début de semaine dernière, François Fillon tenait un meeting à Versailles. Auparavant, il a pris le temps de dédicacer ses derniers ouvrages.

« François président » . Dès l’arrivée de François Fillon dans l’enceinte du Palais des congrès de Versailles, lundi 10 octobre, les personnes présentes donnent le ton. Ici, peu sont venus pour écouter puis se décider. Pour la majorité, ils savent pour qui ils vont voter lors des primaires du parti des Républicains : « Fran

çois Fillon bien sûr » . L’ancien Premier ministre était

en meeting à Versailles, devant une salle comble et acquise à sa cause. « C’est un homme très clair et sérieux, souffle Danielle, venue de Bailly. Nous en avons

besoin. » Même engouement chez Laurence, originaire de Ver

sailles. « Depuis le début, je le suis. Il a un bon programme pour la France. Les médias le boycottent, ça m’énerve ! » « Il m’a convaincu en trois mots » Christian, venu de Vernouillet, en a lui aussi après les médias. « Ils ne parlent que de Sarkozy et de Juppé, avec des sondages à la pelle. Le risque est que les gens soient poussés au vote utile. Mais une chose est sûre. Au second tour de la primaire, je ne voterai pas pour Sarkozy » , annonce cet ancien

conseiller municipal, à L’UMP depuis 1995. A ses côtés, Jacques,

87 ans, « militant gaulliste depuis la Libération » . « François Fillon m’a convaincu en trois mots, résume-t-il. Il a dit, la France est en déclin depuis les années 80, je prends une société en faillite, je sais ce qu’il faut faire. »

Pour d’autres, c’était aussi l’occasion d’assister pour la première fois à un meeting. Comme Mireille, venue avec son mari de Montigny-le-bretonneux. « Nous avons des attaches à Sablé-sur-sarthe, nous le connaissons depuis longtemps. Et nous sommes tout à fait d’accord avec ses idées. » Arnaud, originaire de Voisins-le-bretonneux, n’avait « jamais mis les pieds dans un meeting » . « J’ai adhéré à Sens commun il y a peu,

explique-t-il. Je suis assez d’accord avec le raisonnement de François Fillon. »