Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
La bourse ou la vie ?
THÉ ÂTRE .
Entre théâtre politique et tragicomédie familiale déjantée, le collectif OS’O s’est emparé d’un sujet vieux comme le monde et toujours d’actualité : la dette. D’après l’oeuvre de Shakespeare, il proposera Timon/ Titus le 5 novembre au théâtre de SaintQuentin-en-yvelines.
La famille Barthelôt est en deuil. Le patriarche vient de mourir et tous ses enfants se réunissent au château familial pour assister à l’ouverture du testament. Tous, même Léonard et Lorraine, les enfants cachés ! Va s’engager alors une lutte sans merci autour de l’héritage, faisant voler en éclats les traditions et les codes de cette famille bien sous tous rapports.
Mis en scène par David Czesienski, le collectif OS’O construit son spectacle autour de deux références incontournables du répertoire shakespearien. Titus Andronicus et Timon d’athènes donnent le cadre dramatique dans lequel les comédiens évoluent. Chaque membre de la famille est affilié à un ou plusieurs personnages des pièces du grand William. Ces deux histoires offrent chacune un point de vue sur la dette : dette de corps dans l’une, dette d’argent dans l’autre.
Un troisième texte vient nour-
Les comédiens du collectif OS’O.
rir le propos, Dette : 5 000 ans d’histoire, de David Graeber, anthropologue nord-américain, figure de proue du mouvement Occupy Wal Street, qui donne à voir la genèse du processus de la dette et propose son effacement général.
Comment parler de la dette aujourd’hui ? Pourquoi avons-