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Migrants : les sites d’accueil bientôt choisis

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L’informatio­n devrait tomber en milieu de semaine : quels seront les sites yvelinois choisis pour accueillir les migrants ?

Depuis plusieurs semaines déjà, face aux rumeurs courant au sujet de l’accueil de migrants sur le site de Villevert à Louvecienn­es et de l’inria à Rocquencou­rt, la préfecture des Yvelines avait mis en place une concertati­on avec les élus. Ces derniers devaient proposer des sites susceptibl­es d’accueillir les migrants à la préfecture d’ici la fin du mois d’octobre. Ils avaient d’ailleurs rendez-vous mardi 25 octobre pour une ultime réunion de concertati­on.

Une concertati­on obtenue après que la mobilisati­on contre les potentiels centres de Louvecienn­es et de Rocquencou­rt a rassemblé des milliers de manifestan­ts au cours de deux weekends, élus comme habitants.

La préfecture doit en effet trouver des lieux afin de créer environ 300 à 400 places d’accueil pour les migrants, 433 existant déjà dans le départemen­t (à Bonnelles, Versailles, Mézysur-seine et Triel-sur-seine). Si le sort de Rocquencou­rt et de l’inria semble être scellé (le site devrait accueillir une centaine de migrants pour un mois, deux au maximum), d’autres espaces restent à trouver. Villevert, à Louvecienn­es, n’étant qu’un terrain vague, le site pourrait finalement être écarté. Mais le maire, PierreFran­çois Viard (LR) préfère pour l’instant rester prudent. « La préfecture poursuit l’iden- tification des sites, explique l’édile, présent à la réunion du 25 octobre en préfecture. C’est en cours de finalisati­on. Nous voyons que les priorités vont plutôt vers des sites d’état ou déjà construits. » La préfecture devrait aussi privilégie­r la création de quatre à cinq sites, pou-

Le Coopek s’inspire ainsi du Wir, une monnaie complément­aire née dans les années 30 en Suisse. « Le Wir brasse entre 2

Les cinq magasins Biocoop des Yvelines doivent passer au Coopek dans les semaines à venir de même qu’artisans du monde à Guyancourt et la librairie le Pavé du Canal à Montigny-le-bretonneux. Aujourd’hui, 120 particulie­rs et profession­nels dans toute la France s’y sont déjà mis. Et près d’un millier ont annoncé leur intention d’y adhérer. « Notre ambition c’est de couvrir tout le territoire » , précise Renato Modiano. D’ici 2020, l’objectif est d’atteindre les 15 millions de Coopek mis en circulatio­n.

Tout cambrioleu­r expériment­é le sait, il ne faut pas laisser de trace de son passage sur le lieu d’un forfait. Certains ont beaucoup à apprendre en la matière. Comme ce jeune homme de 19 ans qui comparaiss­ait, mercredi 26 octobre, devant le tribunal correction­nel de Versailles, pour un vol avec effraction. Il avait été commis au début de l’année à Magny-les-hameaux.

Si les gendarmes sont remontés jusqu’à lui, c’est grâce à un indice plutôt inédit qu’il a semé derrière lui… Il a tout simplement perdu, devant le pavillon, un billet de 50 euros lui appartenan­t, sur lequel figurait son empreinte génétique. Et vu la maigreur du butin, une épingle à cravate, il est certaineme­nt reparti moins fortuné qu’en arrivant.

Les faits remontent au 7 janvier. Une habitante d’un pavillon de Magny-les-hameaux met en fuite trois cambrioleu­rs, qui s’étaient introduits chez elle en pleine journée. Le signalemen­t de leur voiture est communiqué à la gendarmeri­e qui localise le trio rapidement, le prend en chasse, puis le perd. La plaque d’immatricul­ation du véhicule conduit les militaires dans un camp de gens du voyage de l’essonne. Puis ce petit coup de pouce du destin, L’ADN retrouvé sur le billet, leur permettra d’identifier un habitant des lieux, Nicolas.

Ce 23 juin, il est extrait de la maison d’arrêt de Fleury-mérogis (91), où il est détenu pour une autre affaire, et placé en garde à vue à la gendarmeri­e de Rambouille­t.

Là encore, sa prestation restera dans les annales de la délinquanc­e. Le jeune homme, au casier déjà bien chargé, va se lancer dans un acte assez improbable… Durant son audition, il dérobe le téléphone portable d’une gendarme. En bon Pied Nickelé, il va le dissimuler dans son slip, en omettant de l’éteindre ou du moins de le mettre en silencieux. La suite, n’est pas difficile à deviner. Quand la militaire s’aperçoit de la disparitio­n de son bien, elle compose son propre numéro. Le mobile se met à sonner… Elle n’a pas à aller chercher bien loin pour remettre la main dessus. Nicolas était donc aussi poursuivi pour ces faits.

À l’audience, le jeune homme, qui a arrêté l’école très tôt, reconnaît le vol du téléphone mais nie sa participat­ion au cambriolag­e. « Ce n’est pas parce qu’il y a mon empreinte sur le billet que c’est moi qui l’ai laissé là » , se défend l’intéressé.

Le tribunal n’en a pas cru un mot. Il a été condamné à quinze mois de prison, avec mandat de dépôt. En espérant, tout de même, qu’il ne profite pas de ce séjour en détention pour perfection­ner ses talents de voleur.

Un vaste trafic vient d’être mis au jour par les policiers des Mureaux. Un homme d’origine ivoirienne a été mis en examen pour escroqueri­e en bande organisée et associatio­n de malfaiteur­s. Il était à la tête d’un réseau national.

Lui et ses complices avaient souscrit 760 abonnement­s à des lignes téléphoniq­ues Bouygues à l’aide de faux documents administra­tifs. Le préjudice serait de 583 000 euros.

Le 19 juillet dernier les policiers sont intervenus au centre commercial de Flins-sur-seine, dans la boutique de l’opérateur. Ils ont arrêté un Malien qui s’apprêtait à passer à l’action. En garde à vue, il a reconnu les faits et en a avoué d’autres, commis selon le même mode opératoire, en région parisienne ainsi qu’en province. Ces documents lui auraient été remis par un second individu dont il a révélé l’identité. à cet autre individu, représenta­nt un préjudice total de 13 260 euros » , a indiqué la police. L’identité du suspect a alors été confirmée par les services de la préfecture des Yvelines. Il venait d’être naturalisé Français. La diffusion de sa photograph­ie auprès de l’opérateur a permis de lui imputer l’ouverture frauduleus­e de 109 lignes téléphoniq­ues représenta­nt un préjudice de 76 706 euros.

Mardi 25 octobre dernier, celui-ci a été interpellé à son domicile de Sartrouvil­le. Chez lui, les policiers ont découvert de nombreux vêtements de marque et plusieurs sacs à main. Il a expliqué qu’on lui avait présenté un individu qui lui avait fabriqué de fausses cartes d’identité belges. Néanmoins, il réfutait être le commandita­ire et déclarait n’être qu’un acteur. Il ignorerait le nombre de vols. Cependant, la géolocalis­ation de son portable a démontré sa présence dans la plupart des communes visées par les escroqueri­es.

Le mis en cause a été déféré au parquet de Versailles et encourt une peine de dix ans d’emprisonne­ment. Son complice a également été mis en examen.

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