Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Des cours quasi personnali­sés

- Sonia Donadey

En s’installant il y a un an au coeur du centre-ville de Saint-germain-en-laye, Natasha Prudent, gérante de la mercerie Jolis tissus et compagnie, ne pensait pas

avoir à élargir son activité au tricot. « En ce qui me concerne, je suis tombée dans la couture il y a six, sept ans, et j’ai tellement aimé cela que j’ai lancé ce projet de mercerie » , explique cette ancienne juriste reconverti­e. Et pourtant depuis le mois de novembre dernier, le tricot a fait son apparition dans

la boutique. « Depuis quatre, cinq ans, on remarque que le tricot revient à la mode, indique-t-elle. A la base, je fais plutôt de la couture (c’est elle qui donne les cours N.D.L.R), mais la demande des clientes a fait que j’ai dû aussi mettre en place des cours de tricot. » Des cours quasi particulie­rs

Tous les quinze jours, Elsa, une intervenan­te vient pour donner des cours de tri

cot, « elle sait tout faire, sourit Natasha, au début nous n’avions qu’une inscrite, mais depuis la rentrée, nous avons un groupe de quatre personnes. L’idée est vraiment de faire un accompagne­ment personnali­sé, d’avoir le temps pour tout le monde. » Pour les débutantes,

la boutique fournit le matériel, « mais en général elles ont un « en-cours », et amènent leur propre matériel. »

Natasha propose également à ces clientes d’échanger avec elles et de les accompagne­r dans leur projet de création, « certaines viennent avec leurs idées, et on voit ensemble ce qu’il est possible de faire. » La clientèle de ces cours d’une heure

et demie, est très variée, « nous avons aussi bien des fillettes de 9 ans, qui ont appris à tricoter avec les grands-mères, que des jeunes mamans ou des jeunes mamies, selon la gérante, cela permet aussi de créer du lien, elles échangent pendant les cours, se racontent leurs histoires, c’est aussi les bons côtés de la boutique. » Un produit spécifique

La boutique s’est donc au fur et à mesure approvisio­nnée en pelotes de laine,

mais pas n’importe lesquelles. « J’ai choisi de n’avoir qu’un seul produit, de ne travailler qu’avec la marque La pelote parisienne, car c’est de la bonne qua- Elsa (à droite), vient donner des cours de tricot, accessible­s aussi bien aux débutantes, qu’aux confirmées. lité et je connais bien les produits je

peux donc en parler » , explicite-t-elle. Aujourd’hui, Natasha pense à augmenter sa gamme, sur certaines périodes limitées.

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