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L’heure est venue pour le Trappiste Gallus Coulon
C’est le passage obligé avant de disputer un championnat de France et de rêver à une ceinture nationale. « On va dire que c’est la première marche à franchir pour tout boxeur pro avant de pouvoir viser plus
haut » , glisse d’entrée le Trappiste Gallus Coulon au moment d’évoquer l’importance de cette finale du tournoi de France qu’il disputera vendredi soir à Cahors (Lot) contre Massi Tachour.
Une étape par laquelle sont également passés, il y a quelques années maintenant, Hadillah Mohoumadi et Marvin Petit, ses camarades d’entraînement au Boxing club d’elancourt.
À 26 ans, le boxeur de la Team Farrugia a, là, une formidable opportunité à saisir pour la suite de sa carrière. « C’est une finale
donc il faut la gagner, confie celui qui est passé pro chez les
poids welters en 2013. Je suis déterminé comme jamais. J’espère que mon adversaire est vraiment motivé car il aura en face de lui quelqu’un qui ne lâchera rien jusqu’au bout. J’ai envie de montrer que je peux également prétendre au haut niveau en France. » Et qu’à force de travail, de détermination et de persévérance, tout est possible.
Car l’histoire de Gallus, c’est celle d’un jeune garçon ayant grandi dans le canton de Rambouillet et dont la première passion a été le football. « J’ai commencé à y jouer tout petit. J’ai arrêté à l’âge de 15 ans et je me suis tourné vers la boxe avec un ami. C’est un sport qui m’attirait. J’ai vu tous les combats de Mike Tyson et de Mohamed Ali. J’ai tout de suite aimé les valeurs que l’on y trouve. » Antoine Farrugia, aujourd’hui décédé, et son fils, Tanguy, s’en occupent depuis le début.
Ce dernier l’a vu évoluer, progresser et prendre en maturité. « C’est devenu un homme,
lâche son coach. Avant, il s’amusait alors que maintenant, il a compris qu’il avait une carte à jouer. S’il prend un peu plus d’assurance en lui, il peut devenir un champion d’ici peu. » Des propos qui en disent long sur l’estime portée à l’égard de ce garçon qui travaille la semaine dans l’imagerie nucléaire au sein de la société Assystem à Montignyle-bretonneux.
Durant sa préparation, le boxeur élancourtois a croisé le fer avec quelques jolis noms de la discipline comme Ahmed El Mousaoui, Maxime Beaussire ou Sacramento Perreira. « Certains de ces garçons préparent un championnat d’europe et il
n’était pas ridicule » , précise Tanguy Farrugia, convaincu que son poulain peut l’emporter avant la limite des dix rounds contre Massi Tachour. Gallus
se dit en tout cas « prêt pour tenir dix rounds. Je dois rentrer avec la victoire coûte que coûte. »