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Il surveille les lignes électriques en hélico
Entreprise. Une fois tous les deux ans, les habitants du Pays Houdanais peuvent voir un hélicoptère voler au-dessus de leurs têtes et plus spécifiquement à proximité des lignes électriques du territoire. Une opération mandatée par la société Sicae-ely, basée à Tacoignières, gestionnaire de la distribution d’électricité sur 24 communes yvelinoises et 20 communes d’eure-et-loir.
« Nous utilisons ce moyen moderne pour visiter l’ensemble du réseau haute tension à titre préventif. Depuis les airs, nous pouvons déceler des petits défauts que nous ne pouvons pas voir depuis le plancher des vaches » , explique Marie-christine Fortin, responsable du service clientèle. Pour ce faire, l’entreprise utilise les services du très chevronné pilote Michel Anglade.
A bord de son hélico, il part vérifier avec les techniciens les 68 km de lignes aériennes. Un exercice qui demande expérience puisque Michel Anglade
s’approche à à peine deux mètres avec les pales de l’hélico qui se retrouvent au-dessus des lignes de 20 000 volts… L’erreur
n’est donc pas possible. « On s’envole à 200km/h puis le long des lignes, on vole à 25 km/h, on peut faire du surplace si besoin. Cela permet de voir s’il y a des isolateurs cassés, un drain sur une ligne, un boulon desserré, un arbre qu’il faut élaguer si ses branches se rapprochent trop des lignes etc. Il faut bien observer car les fientes d’oiseaux par exemple peuvent nous induire en erreur » , explique le pilote. Une fois l’inventaire réalisé, une équipe au sol part pour effectuer les réparations. « Cette procédure nous permet d’intervenir de manière préventive avant que l’avarie ne soit déclarée. L’objectif étant que nos clients bénéficient de la meilleure qualité de distribution possible et subissent de moins en moins de coupures » , ajoute MarieChristine Fortin.
Pour une petite PME de 25 salariés, ces inspections hélicoptère représentent un coût non négligeable. « Mais notre priorité c’est la qualité de fourniture d’électricité. De plus, cette opération prendra moins d’envergure au fil du temps car depuis de nombreuses années, nous menons une politique d’enfouissement de réseaux. Sur un total de 517 km de lignes haute tension par exemple, 449 km sont désormais en souterrain. Une bonne chose au niveau de l’esthétisme bien sûr mais également pour la qualité de service. En cas de tempête ou d’accident, il n’y a plus d’incidence sur le réseau. »