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Des citoyens exemplaires à l’honneur
■ Cérémonie. Pour la deuxième année consécutive la commune adhérente d’empreintes citoyennes a mis à l’honneur trois de ses administrés exemplaires.
Un clou urbain comme empreinte indélébile
Pour cela une cérémonie a eu lieu samedi. « C’est une initiative de la commune qui a pour but de récompenser des gens investis pour les autres, des gens remarquables qui font preuve de solidarité et de civisme sans intention de retour » , a déclaré le maire, Hervé Lemoine, en ouvrant la cérémonie. « Être citoyen ce n’est pas seulement payer ses impôts ou avoir sa carte d’électeur. C’est aussi s’engager dans le domaine social, culturel, associatif… » , a précisé Véronique Boone, première ajointe.
Un jury composé de citoyens, membres d’associations et d’élus a donc délibéré en amont et décidé de remettre le diplôme de la citoyenneté active à trois Chartripontains d’exception.
Le premier Raymond Rauzier est une figure de la commune. Il en est aussi un peu la mémoire. Habitant de Pontchartrain depuis 51 ans il a participé à la création du foyer rural en temps que vice-président et a créé la section tennis de table. Son goût pour le sport l’a ensuite amené à diriger et entraîner la section de volleyball de 1990 à 2013. Ses sources d’intérêts multiples et son dynamisme lui ont permis aussi de participer à l’organisation des brocantes de la commune, de devenir président du Club de l’amitié, sans oublier de chanter au sein du Choeur Saint-martin. Les deux autres personnes honorées ont malheureusement disparu mais leur souvenir demeure intact pour leurs familles qui les représentaient aujourd’hui et les amis qui les ont côtoyés.
Didier Rousier, ancien conseiller municipal, instituteur apprécié, puis directeur d’école au Tremblay-sur-mauldre pendant onze ans, avait fait de son grenier le musée d’une salle de classe du siècle dernier, salle qu’il exposait pour le plaisir nostalgique de tous lors des journées du Patrimoine. Porteur de talents divers il avait été cofondateur de l’école de musique et de danse et président du club de motos anciennes Les Bielles de Jadis. Un éclectisme toujours teinté d’humour, d’après son épouse et ses amis.
Monique Luguet, disparue cette année, s’est impliquée pendant 20 ans au sein de la résidence pour personnes âgées Odette Chauvin apportant soutien et réconfort aux pensionnaires. Elle a également tenu les permanences de l’antenne emploi et participé à l’organisation et décoration des fêtes chartripontaines.
Ces vies de dévotion ne doivent pas sombrer dans l’oubli, c’est pourquoi un clou urbain à leur nom, empreinte indélébile de leur engagement, restera gravé sur le trottoir face à la mairie.