Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
C’était Noël avant l’heure pour le Cellois-chesnay
PRENATIONAL H (10E JOURNÉE).
Certains retournements de situations sont plus incroyables que d’autres. Celui qui s’est déroulé samedi soir au gymnase Corneille de La Celle- SaintCloud en fait clairement partie. Alors que L’ASPTT Paris semblait se diriger tout droit vers une victoire en menant 14 à 8 dans le cinquième et dernier set, les joueurs du Cellois-chesnay ont réussi à revenir du diable vauvert pour finalement s’imposer 3 sets à 2 en réussissant l’extraordinaire performance de marquer huit points d’affilée (16-14).
« Le match était plié »
L’explosion de joie sitôt le match terminé a évidemment été à la hauteur de l’exploit
réalisé par les Cellois. « Un retour comme celui- là, ça n’arrive jamais en principe. Pour moi, le match était plié à 14-8. Mais le volley est un sport très psychologique où le mental est prépondérant. Le doute est arrivé dans leur tête une fois qu’on a commencé à mettre trois quatre points » , lâche Christophe Le Guillou, l’un des entraîneurs-joueurs de cette équipe. Cette dernière fonctionne en quelque sorte de manière autonome depuis le départ en début de saison de Gérard Bechereau qui ne sem- blait plus être en phase avec son groupe (et inversement).
Avec cette victoire ô combien importante après deux défaites de rang contre Milly- la- Forêt (1-3) et Vitry (2-3), le Cellois- Chesnay va pouvoir passer la trêve hivernale avec le sentiment d’avoir terminé l’année sur une bonne note. Et surtout avec quatre points d’avance sur la zone de relégation. « Cette victoire était impérative. On aurait aimé prendre les trois points mais vu comment on a réussi à s’en sortir, on va se contenter des deux points. On aura un autre match important pour le maintien début janvier contre le Sporting Club Universitaire » , ajoute
Le Guillou.
L’équipe est un mix « entre des quarantenaires comme moi et des jeunes qui ap-
portent leur fraîcheur » à un groupe sacré champion de division régionale la saison dernière. « L’amalgame marche plu
tôt bien pour le moment » , confie- t- il. Pour l’heure, c’est place à quinze jours de repos avant de reprendre le chemin de l’entraînement la première semaine de l’année.