Un syndicat pour les déchets de 317 000 habitants

Au siège du Sitreva (Syndicat intercommunal pour le traitement et la revalorisation des déchets) à Bel-air, le président Bernard Petitprez accueillait, en présence de Michel Heuzé, sous-préfet, les délégués des communes, les présidents des communautés de communes de Yvelines, et aussi des départements limitrophes.

Le Sitreva, spécialisé dans le traitement des déchets ménagers et assimilés, est un établissement public qui couvre un territoire, plutôt rural, de 317 000 habitants, sur 3200 m2, en Île-de-france, et Centre Val de Loire. L’établissement emploie 117 agents, exploite en régie dix-huit déchetteries, onze centres de transfert, et possède deux importants outils industriels exploités dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) : un centre de tri à Rambouillet, avec quarante personnes, pour trier les 15000 tonnes du périmètre concerné. Et une unité de valorisation énergétique (UVE) forte de trente-cinq salariés pour l’incinération d’environ 130 000 tonnes chaque année de déchets , dont 40 000 proviennent de territoires d’île-de-france extérieurs au rayon d’exploitation.

Au 31 décembre 2015, 109 781 tonnes de collecte, et 74 951 tonnes de déchets avaient été traitées dans l’année.

Deux phénomènes impactent l’activité actuelle et future : « L’extension des intercommunalités qui fait que dix communes de l’arpajonnais ont quitté le Sictom d’hurepoix et rejoint le Coeur d’essonne. D’autre part, seize communes d’eure-et-loir rejoindront Chartres Métropole au 1er janvier 2018. Le regroupement des intercommunalités, dans les limites départementales, et le resserrement qui se fait au détriment de Sitreva » , a regretté le