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Au collège François-mauriac : viva carnaval !

■ HOUDAN Juste avant de partir en vacances, la troisième édition du carnaval du collège FrançoisMa­uriac s’est déroulée sous le soleil.

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« Bien loin des carnavals sauvages »

Et on peut dire que ce carnaval, tant attendu par les élèves, a été une nouvelle fois un succès. Sara Quertinier, la CPE maître d’oeuvre de cette animation, elle-même déguisée pour l’occasion en judokate, était même très satisfaite. Car comme elle aime à le redire : « On est bien loin des carnavals sauvages qui se terminaien­t autour de bagarres d’oeufs et de farine. Et c’est le plus important pour notre communauté éducative! » élèves, les professeur­s à s’être déguisés dans la joie, la bonne humeur et le respect de chacun. Une parade colorée et enjouée, conduite, une fois encore, par la troupe des tambours d’alain Jung, le professeur d’éducation musicale, était organisée dans la cour du collège pendant la récréation du matin.

En attendant les conseils de classe du deuxième trimestre, d’autres rendez-vous ont été cochés par les élèves : la semaine bleue d’avril consacrée aux voyages et aux séjours à l’étranger, la deuxième édition de la journée des talents, la grande représenta­tion théâtrale de la classe culturelle de juin et le traditionn­el bal réservé aux élèves de 3ème qui passeront le brevet des collèges en fin d’année.

L’apprentiss­age est un véritable tremplin pour l’emploi. En 2014, 62 % des jeunes ayant suivi des études du niveau CAP à BTS par cette voie obtenaient un emploi moins de sept mois après leur sortie de formation. Les titulaires d’un BTS obtenu par l’apprentiss­age sont les jeunes qui s’insèrent le mieux sur le marché du travail (78 %). Idem pour les brevets profession­nels dont le taux d’insertion est supérieur de dix points aux Bacs pros classiques. Plus d’un jeune sur deux, en emploi après la fin de son apprentiss­age, travaille dans l’entreprise où il a effectué son contrat d’alternance ou un stage. Aujourd’hui, 700 métiers sont ouverts à l’apprentiss­age, du niveau CAP au Master. 400 000 apprentis (dont 10 000 dans la fonction publique) sont en cours de formation dans des secteurs d’activités aussi diversifié­s que l’aéronautiq­ue, l’automobile, la finance, l’informatiq­ue, la communicat­ion, l’urbanisme... Et si c’est toujours le BTP (Bâtiment et travaux publics), l’hôtellerie-restaurati­on, la boulangeri­e-pâtisserie et la coiffure qui comptent le plus gros contingent, l’apprentiss­age se développe de plus en plus dans les discipline­s relevant de l’enseigneme­nt supérieur.

Théorie et pratique Ce type de formation alterne des périodes d’acquisitio­n du savoir-faire pratique en entreprise et des enseigneme­nts théoriques dispensés dans un centre de formation des apprentis, dans une école ou à l’université. Il est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans en formation initiale ainsi qu’aux adolescent­s de 15 ans ayant terminé leur année de 3e. C’est une filière complète de formation qui permet aux jeunes issus de catégories modestes de suivre des études, y compris longues, sans être stoppés par la barrière financière. Les apprentis sont en effet salariés et perçoivent de 25 % à 78 % du Smic, en fonction de leur âge et de l’année d’exécution de leur contrat. L’apprentiss­age a aussi d’autres atouts. Outre un diplôme reconnu, il apporte une meilleure connaissan­ce des rouages du métier choisi, une connaissan­ce du monde de l’entreprise, une autonomie et une prise de responsabi­lités accrues. Seul bémol : actuelleme­nt, le contexte économique difficile complique la tâche des jeunes pour trouver une entreprise acceptant de signer un contrat en alternance. Les choix qui priment En dehors des plus prisées, d’autres filières riches en débouchés restent plus facilement accessible­s. Il est donc primordial de s’informer précisémen­t sur les formations disponible­s et de bien ordonnance­r ses voeux lors de l’inscriptio­n post-bac. Il y a le choix, plus de 11 000 formations sont référencée­s sur le portail de l’admission post-bac (APB) et suivre une même filière est souvent possible dans plusieurs établissem­ents situés dans une même région ou à proximité. Les voeux d’orientatio­n doivent être classés par préférence. Il est ainsi fondamenta­l de mettre en voeu n°1 ce que le futur étudiant veut absolument faire. En effet, les université­s privilégie­nt au maximum les voeux n°1 des bacheliers issus de leur académie. Le choix de la formation doit également primer pour les voeux n°2, 3 et au-delà, sauf si la préférence géographiq­ue est essentiell­e.

Ne pas lésiner sur les voeux à formuler Sur les filières en tension, un système de voeux groupés est expériment­é afin de permettre une orientatio­n dans plusieurs sites compatible­s, les moins éloignés du choix initial. Dans ce cas, le candidat choisit en priorité une filière et il lui est proposé de classer toutes les mentions de licence associées sur un périmètre qui est en priorité l’académie. L’ensemble de ces licences est alors considéré comme un voeu unique.en moyenne, sept voeux sont formulés sur L’APB. Ce qui peut s’avérer insuffisan­t. Il ne faut pas hésiter à en faire davantage car le système autorise jusqu’à 36 voeux. Reste que pour garder ses chances de suivre les études souhaitées, mieux vaut rester patient et conserver la même ligne de conduite jusqu’au bout de la procédure d’inscriptio­n. Lorsqu’un des choix est retenu, il est impératif de le valider pour ne pas se retrouver sans rien. La période d’inscriptio­n complément­aire ne concerne en effet que les filières où il reste de la place.

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