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PLAISIR Le directeur du cirque poursuivi par la justice

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Des inspecteur­s du travail, épaulés par la police, ont investi le cirque de Rome, installé depuis la mi-février sur le site en chantier du futur centre commercial Open Sky de Plaisir. L’opération menée ce mercredi 22 février a abouti à l’arrestatio­n du directeur. L’homme de 48 ans a été placé en garde à vue puis remis en liberté. Il devra se présenter au tribunal dans le courant du mois de juillet.

La justice lui reproche d’exercer une activité culturelle sans licence, mais aussi de travail dissimulé et de vol d’eau et d’électricit­é. La troupe s’est installée sur le site sans autorisati­on et s’est branchée aux fluides illégaleme­nt. Différente­s sources estiment que le directeur de ce cirque serait coutumier de ce genre d’action.

À l’issue de sa garde à vue, il s’est vu infliger une amende pour détention illégale de certains animaux. « Oui, nous nous sommes installés sans autorisati­on. Mais nous n’avions eu aucun retour de nos demandes et il faut bien gagner sa vie, a répondu un des membres du cirque. Pour la licence, c’est juste que nous n’avions pas encore reçu les bons documents. Quant à la détention des animaux, on ne comprend pas. Nous avons eu des contrôles récemment et personne ne nous a reproché quoi que ce soit » . Les représenta­tions du week-end ont été maintenues. Le cirque devait quitter Plaisir lundi matin. La troupe a finalement décidé de maintenir sa présence jusqu’au dimanche 5 mars.

L’absence de vie sexuelle. Cette justificat­ion a été utilisée par un homme de 50 ans, surpris par la police à la piscine Montbauron de Versailles. L’homme a été arrêté parce qu’il filmait les baigneuses lorsqu’elles se changeaien­t en cabine. Depuis près d’un an, il aurait réalisé près de 300 films. Et fait donc presque autant de victimes.

Ces dernières semaines, les fonctionna­ires ont recueilli plusieurs plaintes de femmes racontant toutes la même histoire. Alors qu’elles passaient leur maillot de bain, plusieurs ont vu une main apparaître entre le sol et les parois. Elle tenait un téléphone blanc.

Les enquêteurs ont procédé à un travail de fourmi. Ils ont épluché le fichier recensant les porteurs d’une carte d’accès. L’idée étant de faire ressortir le nom d’une personne toujours présente aux horaires mentionnés par les victimes. Une démarche qu’ils ont complétée avec les témoignage­s des employés. Certains s’étaient étonnés des habitudes de l’homme. S’il entrait bien dans la zone pour se changer, il ne se mettait jamais en maillot et n’allait jamais nager.

Mercredi 22 février, les policiers ont décidé de passer à l’action. Le quinquagén­aire flairant quelque chose d’inhabituel a tenté de les tromper. Pour une fois, il s’est jeté à l’eau pour se noyer dans la masse des baigneurs. Les fonctionna­ires sont allés le chercher dans le bassin, utilisant même un haut-parleur pour le forcer à sortir.

En perquisiti­on à son domicile, ils ont saisi les 300 films. A priori, il s’en servait pour son usage personnel, sans les partager sur Internet. Il devrait être jugé prochainem­ent.

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