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Les seniors masculins de Jouy-en-josas veulent y croire jusqu’au bout
C’est l’histoire d’une équipe qui avait disparu des écrans radars alors qu’elle évoluait au plus
haut niveau départemental. « Ça avait explosé. L’entraîneur était parti et il ne restait que quatre joueurs. Elle a été mise en sommeil pendant deux sai
sons » , raconte Gaël Le Bourhis, coach actuel des seniors masculins de Jouy-en-josas qui est alors reparti du plus bas niveau en 2014 (en 3e division départementale) lorsque les dirigeants du club ont décidé d’engager à nouveau une équipe.
Deux ans et demi plus tard, les Jovaciens jouent les premiers rôles en championnat Pré-régionale après deux montées successives. Un retour sur le devant de la scène aussi rapide que mérité. « Quand j’ai repris l’équipe, mon projet était de faire monter Jouy au niveau régio- nal en quatre ans. Ça serait une première pour le club. On est dans les temps. Mais si on pouvait y arriver dès cette année, ça serait formidable. On passerait un cap » , confie le technicien, ancien joueur de Versailles en Nationale 3.
Tous les espoirs sont permis
après le succès important, samedi soir, de ses troupes contre le leader Rambouillet (77-68). « C’était un peu le match de la dernière chance. Il fallait le gagner pour continuer à y croire, explique celui qui est professeur des écoles à Versailles. Le début de match a été difficile. On était menés de dix points (Ndlr : 27-17 à la fin du premier
quart-temps) mais on a bien réagi ensuite en défense en étant beaucoup plus stricts. Comme on avait perdu le match aller de trois points, ça nous permet de récupérer le goal-average. »
À six journées de la fin du championnat, voilà donc les Jovaciens revenus à deux points - et donc deux victoires - de leur adversaire du jour et de l’entente Andrésy-chanteloup qui n’avait fait qu’une bouchée la semaine précédente des joueurs de Gaël Le Bourhis ( défaite 104- 69). « On avait pris une grosse claque » , glisse celui qui va continuer à croire à la montée tant que son équipe
continuera à gagner. « On n’a plus le droit de perdre un seul match maintenant. C’est possible de faire un sans-faute car il nous reste à rencontrer uniquement des équipes de deuxième partie de tableau. »
Cela commence par un déplacement, samedi soir, à Plaisir (9e) pour y affronter « une équipe rugueuse qui ne va rien lâcher » selon les dires de Gaël Le Bourhis, ancien coach dans ce
club. « J’avais fait trois saisons en région là-bas. J’en garde de bons souvenirs. On avait réussi une année à monter en Honneur Régional et à disputer un trente-deuxième de finale de coupe de France contre une N2. Ça va me faire un peu drôle de retourner làbas » , reconnaît-il.