Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
→Ce qui est prévu
Depuis le mois de décembre, le conseil de défense et de sécurité nationale a validé une nouvelle version du plan Vigipirate qui comprend désormais un niveau d’alerte supplémentaire appelé Urgence attentat. Actuellement, le curseur est placé sur l’intermédiaire : sécurité renforcée, risque attentat. Nous sommes également sous le coup d’une loi prolongeant l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet 2017. A l’échelon départemental, l’etat demande une protection des sites : administratifs, production d’eau, de gaz, réserves d’énergie, bâtiments abritant des données sensibles et/ ou technologiques, etc. Il exige également que les lieux fréquentés par le grand public fassent l’objet de dispositions particulières. Les centres commerciaux comme les plus petites structures sont concernés. Ils doivent renforcer les équipes de sécurité. Un contrôle systématique des sacs et des bagages est prévu. En cas de refus, l’accès doit être interdit et la police appelée. Généralement, le secteur privé alloue cette tâche à des vigiles agréés et formés. La loi prévoit qu’ils procèdent à l’inspection visuelle de vos affaires, avec votre consentement. Pour y mettre les mains, ils doivent obtenir votre accord. En cas de circonstances très particulières, comme c’est le cas actuellement, les personnes habilitées par le préfet peuvent procéder à une palpation. En revanche, elles ne peuvent pas vous interpeller ou vous questionner en cas de constatation d’un délit. Seul un officier de police judiciaire en a le pouvoir.
Julien Dorard, ingénieur agronome et oenologue