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Un constat dans plusieurs mairies
▲Elancourt
C’est après les attentats de Magnanville, en juin 2016, que la municipalité d’elancourt a décidé de renforcer son dispositif de sécurité en mairie. Un policier municipal ou un ASVP est présent en permanence à l’entrée de l’hôtel de Ville, et les visiteurs doivent obligatoirement passer sous un portique de sécurité. « Dès qu’il y a un doute, on fait ouvrir les sacs, détaille Gérald Favier, premier adjoint au maire. Nos agents ont déjà été soumis à des gens très revendicatifs. Il est donc important pour nous de protéger le personnel et les Elancourtois qui viennent faire leurs démarches administratives d’éventuels illuminés. Nous appliquons autant que faire se peut le plan Vigipirate », développe l’élu. L’accès aux étages est lui impossible sans badge. ▲Poissy
Pour pouvoir pénétrer dans la mairie de Poissy, il est nécessaire d’ouvrir son sac et de le montrer à un agent à l’entrée. Lors des conseils municipaux, des policiers municipaux gardent l’entrée. De même lors des soirées de représentation au théâtre Molière (qui se trouve être dans la mairie) et au théâtre Blanchede-castille (à Beauregard). « Aujourd’hui, même pour un mariage, on ferme la plupart des accès côté place de la République, indique Raymond Letellier, adjoint à la sécurité. À l’accueil, le personnel est équipé de bips d’urgence qui permettent d’alerter directement la police municipale. Ils n’ont été utilisés qu’une fois en raison d’un individu perturbateur. » ▲Saint-germain-en-laye
À centre administratif de Saint-germain-en-laye, la sécurité n’existe pas à l’entrée du site. Pas de fouille, pas de vigile. La seule mesure de sécurité prise depuis des mois a été l’interdiction d’accès au parking qui reste fermé. Se garer dans le parking était pourtant une nécessité pour les nombreuses personnes (37 000 en 2016) qui viennent faire faire leur passeport ou leur carte nationale d’identité. Impossible de se garer autour de la rue Léon-désoyer sans risquer l’amende. En résumé, il est plus long de se garer que de récupérer son document, délivré toujours très rapidement à Saintgermain-en-laye. ▲Rambouillet Dans la cité présidentielle, la municipalité a externalisé la sécurité de la mairie à une société privée de gardiennage.
« À l’entrée, la personne procède au contrôle des sacs et demande ensuite aux visiteurs dans quel service ils souhaitent se rendre. Les gens sont pris en charge et accompagnés de façon à ce que personne ne se perde dans les étages », indique Alain Cintrat, adjoint au maire en charge de la sécurité. Quant aux élus et aux agents de la Ville, ils sont désormais équipés d’un badge qu’ils sont tenus de présenter à l’accueil en arrivant. « Peu à peu nous avons affiné nos procédures de sécurité », poursuit l’élu. Depuis le plan vigipirate renforcé, deux policiers municipaux sont désormais présents lors des conseils et procèdent aux contrôles des personnes du public à leur arrivée.
▲Sartrouville
Dans la deuxième ville la plus peuplée du département, il faut montrer patte blanche à l’entrée du centre administratif, où un agent de sécurité vérifie le contenu des sacs de toute personne voulant accéder aux lieux. Plus loin, la porte de la coursive qui donne accès au parc de l’hôtel de ville est-elle sécurisée grâce à un badge magnétique. Un dispositif de contrôle est également mis en place les soirs de conseils municipaux. Deux fonctionnaires de la police municipale sont ainsi en poste dès la grille d’accès du parc. Deux autres sont positionnés en haut du parvis de l’entrée de la mairie. ▲Conseil départemental des Yvelines
Lors de la séance du conseil départemental des Yvelines, le 31 mars l’entrée du bâtiment est sécurisée. La jeune femme qui assure la sécurité laisse entrer les personnes connues qui travaillent dans les services. Pour les autres, c’est l’ouverture des sacs, sacoches. Elle procède également à la détection des métaux. Clefs, téléphones portables. Une fois passé le contrôle, la porte en verre s’ouvre. À noter qu’il s’est exercé dans la plus grande courtoisie. ▲Voisins-le-bretonneux
La ville de Voisins-le-bretonneux compte six policiers municipaux. Les soirs de conseil municipal, ils sont deux à rester dans le hall de la mairie pour des contrôles visuels des sacs. Ces derniers, non armés, seront équipés de Taser à la fin de cette année.