publics est-elle à la hauteur ?

Un secteur « très réglementé »

Demba Yatera dirige Euro sûreté protection (ESP) dans la zone d’activités de l’observatoire à Montigny-le-bretonneux. « La sécurité privée est un métier très réglementé », assure ce spécialiste, à la tête d’une équipe d’une centaine d’agents. Palpations et détecteurs portatifs Par exemple, les fouilles au corps ne sont pas systématiques. « Les palpations nécessitent une formation agréée par le ministère de l’intérieur », explique-t-il. De plus, les femmes doivent obligatoirement être fouillées par d’autres femmes, ce qui a poussé ESP à lancer une vaste campagne de recrutement récemment.

« Lors des rassemblements réunissant beaucoup de personnes, nous mettons en place des dispositifs particuliers, afin d’empêcher quelqu’un de rentrer avec une arme ou un fumigène,

détaille-t-il. Des détecteurs portatifs permettent aux agents de déceler les objets en métal. » C’est le cas par exemple au Vélodrome national de Saintquentin-en-yvelines, avec qui ESP a signé un partenariat d’exclusivité.

La société yvelinoise a également développé une unité spéciale, la « Task force », déployée dans de nombreuses gares parisiennes à la demande de la SNCF. Elle regroupe des agents dotés de gabarits impressionnants et d’excellentes qualités de médiation. « Certaines manifestations sont plus sensibles que d’autres, mais nos agents sont formés pour réagir face à tous les types de menace », raconte Demba Yatera.

En ce moment, ils assurent par exemple la sécurité de meetings politique, période électorale oblige. La volonté, le sérieux et la motivation sont les principaux critères de recrutement des vigiles qui composent ses équipes. Nicolas Giorgi

Sur les grands événements, comme ici au Vélodrome national de Saint-quentin en Yvelines, les contrôles sont effectués par des agents ayant reçu une formation agréée.

Demba Yatera, dirigeant d’euro sûreté protection.