Rétros cassés : la colère des riverains

deux voitures ont subi ce vandalisme », confie-t-il. « Il y a des traces de coups de pied sur la portière. Plus loin, ils ont utilisé une batte de baseball pour casser mon rétro », indique une retraitée devant son rétroviseur scotché pour éviter

qu’il ne tombe. « Le même soir, il y a eu des voitures touchées place de l’église. Il y a trois semaines, c’était rue d’arras. Il y a 15 jours, rue Marcille. Depuis trois mois, cela n’arrête pas ! »

Riverains sur le qui-vive

Depuis, les riverains sont sur

le qui-vive. « D’autant que rue Pierre-trouvé nous sommes obligés de laisser stationner nos voitures dehors… Nous n’avons pas de garage ». Aujourd’hui, les riverains s’en remettent aux pouvoirs publics pour faire cesser cette vague d’actes de malveillance. « Nous sommes bien sûr préoccupés par cette fièvre, assure le maire Jean-louis Barth. Ma politique c’est de ne rien laisser passer et nous portons systématiquement plainte. »

Les auteurs de ces dégradations seraient, selon l’élu, quatre à cinq jeunes « d’ablis, mais pas

seulement ». « Le problème est qu’il faudrait les prendre en flagrant délit », ajoute-t-il. L’ancien enseignant en milieu spécialisé refuse, toutefois, de

dramatiser. « Nous ne sommes pas à Chicago quand même. Comme je dis, ces jeunes ont du mal à grandir. Nous devons leur rappeler qu’ils doivent être responsables de leurs actes. Ils ne resteront pas impunis. Mais tout cela doit se faire dans un cadre légal, avec la gendarmerie avec laquelle nous sommes en contact », conclut le maire.

Dans la nuit de Pâques, plusieurs voitures ont été endommagées.