Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
« Les heures claires » s’ouvrent à la Russie
EXPOSITION. une machine à émouvoir, par l’harmonie des formes et des jeux de lumières ».
La villa Savoye, construite par Le Corbusier (Charles-edouard Jeanneret 1887-1965), accueille l’architecte russe Konstantin Melnikov (1890-1974) pour une exposition inédite, jusqu’au 17 septembre 2017. Un dialogue architectural presque 92 ans après leur rencontre en 1925. Les deux architectes se sont rencontrés lors de la construction du pavillon soviétique de l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels de Paris. Le Corbusier fit visiter à Konstantin Melnikov la plupart de ses réalisations en France.
La villa Savoye nommée les « Heures claires » en 1931 par les propriétaires Eugénie et Pierre Savoye qui se voulait une maison de week-end, symbolise la modernité architecturale de l’entre-deux-guerres. Le Corbusier aimait à dire : « C’est à la fois une machine à habiter et
Dans le cadre de l’année franco-russe du tourisme culturel, le Centre des Monuments nationaux a conclu des jumelages entre quatre monuments français et quatre monuments Russe. Un lien culturel entre Seine et Moskova, qui perpétue une longue tradition d’échanges depuis plusieurs siècles entre la France et la Russie.
En ce début du XXIE siècle, cette première exposition issue des jumelages des monuments par une convention signée le 27 mai 2016 par Philippe Bélaval, président du Centre des Monuments Nationaux auprès des institutions gérant les quatres monuments russes. Dans le cadre de ces jumelages, le CMN développe la promotion réciproque de leurs sites en Russie comme en France, à des fins de développement touristique, scientifique et de projets culturels partagés.
Ainsi la ville de Poissy continue à travers ses partenariats de promouvoir son patrimoine culturel.
Bonne nouvelle : il aura fallu moins d’une décennie à Zach Braff pour repasser derrière la caméra, puisque seules trois petites années séparent « Le Rôle de ma vie » de ce « Braquage à l’ancienne ». Un délai qui aurait pu être moins important si le long métrage n’avait pas été repoussé par la Warner, premier studio pour lequel le metteur en scène révélé par « Garden State » travaille. Et c’est avec un remake de « Going in Style » (1979), développé par celui qui a finalement choisi de réaliser le récent « Les Figures de l’ombre », qu’il s’illustre aujourd’hui et creuse un peu plus sa filiation avec Woody Allen, dont il a d’ailleurs incarné le rejeton dans l’un des segments du film à sketches « New York Stories ». Et après l’autobiographie déguisée, c’est la veine comico-policière qu’il explore ici à travers l’histoire de trois octogénaires (ou presque) découvrant que leurs pensions sont parties en fumée et leur retraite avec. La solution, pour le moins étonnante, c’est Joe (Michael Caine) qui la trouve alors qu’il est témoin d’un braquage sur les lieux : faire de même afin de récupérer leur argent. Et ce sans risque de tomber dans l’immoralité puisque le conseiller responsable de leurs malheurs nous est très vite présenté comme un imbécile sans scrupule, dans une introduction qui préfigure le manichéisme en place tout au long d’un récit sans grande surprise. Au coeur de ce long métrage nettement plus impersonnel que ses précédents, pour les raisons évoquées plus haut notamment, Zach Braff parvient quand même à nous rappeler son talent de directeurs d’acteurs lorsqu’il s’agit pour lui de tirer le meilleur de son trio formé par Michael Caine, Morgan Freeman et Alan Arkin. Trois comédiens qui, face à l’agent du FBI incarné par Matt Dillon entre autres, constituent le coeur comique et émotionnel de ce « Braquage à l’ancienne », en parvenant à nous faire (sou) rire à plusieurs reprises, tout en rendant leurs personnages respectifs attachants. Assez pour que le très attendu passage à l’acte, dont l’issue est évidente, nous tienne en haleine. Pas assez pour en faire l’un des sommets de l’année, certes. Mais une comédie plaisante et bien ficelée, oui.