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La réserve de Sauvage est définitivement fermée
La réserve animalière de Sauvage a fermé ses portes il y a trois mois pour la saison hivernale. Et n’a pas rouvert.
La réserve animalière du château de Sauvage est-elle définitivement fermée ? C’est, en tout cas, ce qu’indique sur son site Internet la mairie d’émancé et le panneau posé sur la grille du parc.
« Les animaux sont toujours là »
« Depuis trois mois, nous sommes fermés au public. Nous vous donnerons des nouvelles plus tard », a confirmé, de façon de très lapidaire, la responsable du site Gabrielle Bernhardt. Elle n’a pas souhaité en dire davantage, ajoutant juste que « les animaux sont toujours là ».
Christine David, maire de la commune, n’a pas non plus souhaité faire de commentaires. « C’est un parc privé, la mairie n’a pas à se mêler de ses affaires. »
En septembre 2015, le site qui accueille en liberté quelque 400 flamants roses, 200 antilopes et une centaine de kangourous de Bennett ou wallabies, avait été sommé de se mettre aux
normes. « L’objectif est que les animaux et le public puissent s’y promener en sécurité », estimait alors le directeur de la Protection des Populations à la préfecture.
L’état préconisait l’identification des espèces, la construction d’une chambre froide pour conserver avant le passage de l’équarrisseur les animaux décédés, la mise en sécurité des bâtiments ou encore le passage plus régulier d’un vétérinaire.
Un controle qui n’a pas donné satisfaction
Il semblerait que le contrôle opéré fin juin 2016 par les services de l’état n’ait pas rassuré. En octobre dernier, la préfecture a, à nouveau, mis en demeure le parc de Sauvage de prendre plusieurs mesures comme l’affichage de consignes de sécurité et de fiches d’identification des animaux ou encore la construction d’un parc de contention pour pouvoir manipuler facilement les animaux. Le château avait jusqu’au 6 avril pour se mettre aux normes.
Tenus par le devoir de réserve entre les deux tours de l’élection présidentielle, les services de la préfecture n’ont pas répondu à nos sollicitations.
À ce jour, le parc zoologique n’a toujours pas rouvert. Mais les visiteurs peuvent encore apercevoir à travers les grilles closes des flamants roses. Pourra-t-on un jour se promener, à nouveau, au milieu des kangourous de Bennett et des grues couronnées à Émancé ? Rien n’est moins sûr.