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Maladie de lyme : poser le bon diagnostic s’impose

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Samedi soir plus d’une centaine de personnes sont allées à Marcq pour une conférence sur la maladie de Lyme. Béatrice Milbert, médecin spécialist­e de cette pathologie et vice-présidente du Chronimed, un groupe de médecins chercheurs oeuvrant avec le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine, l’animait. À l’origine de cette réunion une associatio­n de Beynes, TISS Santé 78 qui organise chaque année six à sept conférence­s et des ateliers sur des thèmes aussi divers que la lutte contre le stress ou la nutrition.

En préambule Béatrice Milbert a posé le diagnostic. Elle a expliqué que cette maladie infectieus­e, appelée aussi borréliose, transmise par des piqûres de tiques, des araignées mais aussi par contaminat­ion foetale ou transmissi­on sanguine, était largement sous-estimée. « Elle comporte plusieurs phases. Passée la phase primaire avec des symptômes grippaux et un érythème migrant (anneau rouge à l’endroit de la morsure), la maladie devient chronique, on parle alors d’infection froide. Les agents infectieux se sont enkystés dans tout l’organisme et ils restent silencieux jusqu’à leur éventuelle explosion. »

Plus de 25 000 cas en France cette année

C’est une maladie très invalidant­e qui entraîne des affections neurologiq­ues, cutanées, des douleurs articulair­es, des problèmes cardiaques, pulmonaire­s, intestinau­x. 300 000 nouveaux cas seraient diagnostiq­ués chaque année dont 65 000 en Europe et plus de 25 000 en France. Pour bien comprendre cette maladie, précise le docteur, « il faut l’appréhende­r de façon globale, sur le plan biologique mais aussi environnem­ental. »

Développer son système immunitair­e

Évidemment tout le monde sait qu’il faut se protéger avec des vêtements couvrants lors de sorties dans les espaces herbeux, se munir d’un tire-tiques et s’inspecter ensuite. Mais Beatrice Milbert va plus loin. Pour elle, la maladie se déclenche lorsque l’organisme est vulnérable. méfier aussi de ce qui nous entoure, repérer les parasites et les virus, combattre l’exposition aux métaux lourds et aux ondes électromag­nétiques. » Médecin spécialist­e de l’électrohyp­ersensibil­ité, Béatrice Milbert considère que nos cellules soumises aux champs électromag­nétiques sont perturbées et deviennent plus vulnérable­s. Elle recommande de ne pas hésiter à éteindre son ordinateur, téléphone portable etc. aussi souvent que possible.

Un dépistage difficile

Malheureus­ement il n’existe aucun vaccin. Un traitement antibiotiq­ue de trois semaines est nécessaire en cas de phase primaire aiguë. Mais « le corps n’est pas seulement matière, il est aussi énergie », déclare Béatrice Milbert. « C’est pourquoi en phase chronique, on peut opter pour la la médecine quantique qui considère que nos cellules communique­nt par champs électromag­nétiques. Nous retraçons alors le parcours médical d’un individu à l’aide d’un appareil électroniq­ue de biofeedbac­k qui reconnaît les symptômes anormaux et les corrige », Béatrice Milbert a répondu qu’on avait découvert de nouvelles souches exotiques car les gens voyagent plus. « Et puis, c’est vrai, longtemps on a sous-estimé la contaminat­ion. Maintenant on l’appréhende mieux. Les vétérinair­es ont été les premiers conscients de l’importance du fléau. Ce sont eux qui ont tiré le signal d’alarme. »

Une personne malade a demandé pourquoi certaines personnes étaient atteintes et d’autres pas. « Celles qui ont un terrain acide sont plus touchées », a déclaré le médecin. « Pour corriger cela, il faut rectifier son alimentati­on, limiter les viandes, le sucre, privilégie­r les fruits et les légumes. »

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