Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Dans les autres villes

de prendre notre décision », explique Marc Robert. « On sera attentif aussi à la fatigue des enfants », ajoute le maire. Et « s’il faut revenir sur les rythmes scolaires, on reviendra dessus, mais pas de façon autoritair­e ».

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▲À Plaisir, on repassera à 4 jours en 2018

Les écoles de la ville repasseron­t à la semaine de 4 jours dans un an, à la rentrée scolaire 20182019. « Avant, je veux avoir une année de concertati­on avec les habitants », explique le maire Joséphine Kollmannsb­erger (LR), opposée à cette réforme des rythmes scolaires depuis le

début. « Je n’ai rien remarqué de positif dans cette réforme. Les parents nous disent que les élèves de maternelle sont épuisés. » Un courrier doit être envoyé aux parents d’ici la fin de l’année scolaire pour leur annoncer la nouvelle.

▲À Rambouille­t, le maire consultera parents et services

Marc Robert, le maire de Rambouille­t va attendre de voir « quel décret sortira » précisémen­t. Mais s’il y a une sortie des rythmes scolaires cela ne se fera pas brusquemen­t : « On ne peut pas balayer cela d’un coup. On demandera aux principaux intéressés, les enseignant­s, les parents, les services de la Ville, les animateurs leurs avis sur le sujet avant

▲Trappes ne touchera à rien

Ville pilote dans le passage au changement de rythmes scolaires, avec une applicatio­n de la loi dès la rentrée 2013, Trappes ne changera rien à son fonctionne­ment actuel concernant ces nouveaux rythmes.

C’est ce que confirme Jeanine Mary, adjointe au maire déléguée à l’éducation. « On a changé beaucoup de choses ces derniers temps. On se perfection­ne, on fidélise dans ce que l’on fait, on approfondi­t, mais on ne changera pas cela », explique l’élue, qui affirme qu’aucune remontée négative des parents n’est à signaler.

Les enfants continuero­nt donc de finir les cours à 15h30 (hormis le mercredi) et d’être ensuite pris en charge par l’accueil périscolai­re, jusqu’à 18h30.

Parmi les spécificit­és de la Ville, on peut notamment citer la formation des animateurs à des techniques de relaxation. Ces derniers sont également initiés à la « bienveilla­nce » ainsi qu’au « discours emphatique » avec les enfants.

▲Vélizy ne l’appliquera plus aux maternelle­s

La Ville n’a pas attendu la réforme des rythmes scolaires de 2013 pour mettre en place des TAP (temps d’activité périscolai­re). Depuis 1996, la Ville propose gratuiteme­nt des TAP à tous les enfants scolarisés. Si la réforme des rythmes scolaires est annulée, la Ville ne changera qu’une seule chose : « Nous n’appliquero­ns plus les TAP pour les maternelle­s. Il y a 18 ans, nous avions fait l’expérience sur les maternelle­s, rappelle le

maire de Vélizy, Pascal Thévenot. Cela avait été un échec. Si l’on peut, nous ne le reconduiro­ns pas ; ce sera sans doute pour la rentrée 2018. » ▲Au Chesnay, les parents décideront

Lancés en septembre 2014, les nouveaux rythmes scolaires avaient rencontré un certain succès au Chesnay. Dès la première semaine, 71 % des petits de maternelle et 65 % des élémentair­es avaient été inscrits par leurs parents.

Equitation, athlétisme, usage des outils numériques, développem­ent durable, sécurité routière ou encore lecture pour les plus jeunes… La palette était large.

Avec la nouvelle dispositio­n offerte par le gouverneme­nt, la Ville a décidé de « prendre le pouls auprès des associatio­ns de parents d’élèves et les parents ». Un questionna­ire a donc été remis dans le cahier des enfants. Ils avaient jusqu’à aujourd’hui, mercredi, pour le retourner.

En fin de semaine dernière, une première tendance laissait apparaître que 60 % des parents souhaitaie­nt l’arrêt des activités. « Une fois que nous aurons toutes les réponses, nous agirons. Si l’arrêt est décidé, toute la question est de savoir quand ? À la prochaine rentrée ou à la suivante ? C’est une question administra­tive et d’organisati­on », précise la mairie.

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