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50 000 € de dégâts au gymnase
■JOUARS-PONTCHARTRAIN Le week-end de la Pentecôte a été mouvementé dans la commune. Après trois tentatives d’intrusion dans le gymnase Phélypeaux dans la nuit du dimanche au lundi, révélées par une alarme mais sans qu’aucun malfrat ne soit découvert, un
« C’est insupportable »
C’est une patrouille de gendarmerie qui s’est rendu compte du désastre.
« Sur place, nous n’avons pu que constater l’ampleur des dégâts »,
raconte, en colère, le maire, Hervé Lemoine. Portes défoncées, armoires renversées, coupes cassées, plaque commémorative du dojo abîmé, plafonds éventrés, extincteurs vidés… « Ils ont même arraché un cendrier installé à l’extérieur pour le renverser dans le gymnase… », ajoute Hervé Lemoine. « C’est insupportable. Depuis que je vis à Jouars-pontchartrain, je n’avais jamais vu une chose semblable. Le weekend a été mouvementé car plusieurs voitures, dans différents quartiers, ont également été dégradées dans la commune » Près de 50 000 euros de préjudice Au total, les dégâts sont estimés entre 40 et 50 000 euros. « Pour remettre le gymnase en état, nous avons dû le fermer pendant huit jours. Il n’a pu rouvrir qu’hier, mardi 13 juin. Nous avons tenté de faire au plus vite pour que les utilisateurs, c’est-à-dire les associations sportives et les scolaires, ne soient pas pénalisés trop longtemps », indique le maire.
La municipalité a porté plainte. L’enquête a été confiée à la gendarmerie de la commune, très mobilisée sur cette affaire qui a eu un grand retentissement en ville. « Les habitants sont choqués. » Et d’ajouter : « On ne sait pas encore s’il s’agit de jeunes et s’ils sont de la commune ou d’ailleurs. Des empreintes ont été relevées. L’enquête se poursuit. »
La municipalité compte bien faire payer les parents des vandales pour rembourser les dégâts s’il s’avère que ce sont des mineurs.
« Nous voulions également infliger des travaux d’intérêt général (TIG) aux auteurs de ce délit. Mais renseignement pris, s’agissant d’une sanction pénale, seule la justice est habilitée à le faire. De plus, les TIG ne peuvent être prononcés que si le délinquant a plus de 16 ans et qu’il accepte de les faire. Dans le cas contraire, il est condamné à une autre peine », explique le premier édile. Quant au système de surveillance, s’il a bien fonctionné à trois reprises, l’alarme a été défaillante le lundi des faits. « Nous sommes actuellement en train de travailler sur le dossier de vidéoprotection qui était l’une de nos promesses de campagne. Ça avance mais prend plus de temps que prévu car il y a beaucoup de règles à respecter. Nous travaillons actuellement avec Yvelines numériques qui nous a choisi comme commune pilote. L’idée, c’est d’installer 14 caméras, en extérieur, avec un système de visionnage en temps réel. Les appels d’offres ont été lancés, un premier retour devrait être fait d’ici la fin de l’année. »
L’orgue est à l’honneur à Jouars-pontchartrain qui accueillera l’espace d’une journée l’orgue du Voyage : un instrument unique au monde. Il a été imaginé par Jean-baptiste Monnot, titulaire du grand orgue de l’abbatiale de Rouen, de la collégiale de Mantes-la-jolie et assistant à l’orgue de l’église Saint- Eustache à Paris. Il s’agit d’un orgue démontable et transportable. Il est formé de huit modules indépendants qui offrent la possibilité d’être installés en une heure et dans n’importe quel lieu. Ses 650 tuyaux, en étain et en bois datent de la fin du XIXE siècle, sa console a été créée par un ingénieur d’airbus, les claviers et pédaliers ont été conçus en Allemagne et la transmission informatique par une entreprise italienne : union de la tradition et de technologies nouvelles. Le concert 2 orgues et 2 choeurs aura lieu jeudi 15 juin à 20 h en l’église Saint-lin. Concert gratuit. Réservations conseillées au 01 34 89 27 27 ou mediatheque@jouars-pontchartrain.fr