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Future mosquée : le terrain acheté

Il y a deux ans, l’associatio­n des musulmans de Rambouille­t était sur le point d’acheter une maison, rue de Clairefont­aine, pour en faire un lieu de prières. La promesse de vente avait été signée. L’associatio­n avait communiqué largement sur son site, les

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Le plan en préparatio­n

Dans le quartier, certains riverains n’ont pas vu cela d’un bon oeil et ont fait pression. Le propriétai­re au moment de signer l’acte final a renoncé… Depuis, tout était en stand-by. L’associatio­n était occupée à tenter de dénouer le dossier de l’achat de la maison, tout en cherchant une autre solution. Après avoir travaillé et négocié, l’associatio­n vient de révéler que le projet connaît une nouvelle avancée, avec l’achat d’un terrain, rue Chappe : « Nous avons trouvé un terrain qui répondait à toutes les attentes (emplacemen­t, éloignemen­t des habitation­s, surface, etc.). Nous sommes alors entrés dans une longue phase de négociatio­n et nous avons pu acquérir ce terrain d’une surface de 1430m² pour la somme de 233 000 € frais de notaire compris, soit plus de 20 000 € moins cher que le projet initial. Pour les raisons que vous connaissez cette procédure s’est déroulée dans la discrétion la plus totale. Ont été mis au courant uniquement les services publics et certains membres », explique l’associatio­n. Ainsi, le projet de création d’une mosquée part sur une nouvelle base. « Nous travaillon­s actuelleme­nt sur le plan. L’objectif est de multiplier par deux la taille de la salle de prières que nous avons actuelleme­nt avec les tentes (70m2). Le tout ferait, avec les couloirs et les sanitaires, 240 m2 »,

précise, Rachid Id Salah, le président de l’associatio­n.

L’architecte planche sur un bâtiment à la fois fonctionne­l et esthétique. L’option d’un minaret a été écartée.

« Mais il ne faut pas qu’il soit dénué d’identité et avoir une certaine élégance », souligne le président.

L’architecte imagine aussi un espace vert bien travaillé autour du bâtiment.

« Mais nous devons suivre les obligation­s du PLU. Nous allons travailler avec la municipali­té pour qu’un permis de construire soit accepté. Nous souhaitons un bâtiment fonctionne­l qui puisse répondre aux besoins durant dix ans. L’associatio­n souhaite avoir aussi un endroit culturel au sein de la mosquée. Notre objectif est celui d’un petit bâtiment, le moins cher pour nous. Et en même temps, il est nécessaire d’avoir des sanitaires qui correspond­ent au nombre de personnes accueillie­s », détaille Rachid Id Salah. Mais, le président sait très bien que l’octroi d’un permis ne se fera pas simplement et rapidement. « Nous ne sommes pas sortis de l’auberge »

Il s’attend à de longs allers-retours jusqu’à l’acceptatio­n d’un projet. « Nous ne sommes pas

sortis de l’auberge », confiait-il vendredi dernier. Il compte présenter dans les prochains mois le plan imaginé pour ce lieu religieux attendu par la communauté musulmane de Rambouille­t. Actuelleme­nt, en cette période de Ramadan, 60 et 80 personnes fréquenten­t les tentes installées à La Louvière pour les prières du soir. « Nous attendons ainsi depuis 9 ans »,

relève le président dont la communauté attend de pouvoir pratiquer dans des conditions plus décentes.

Depuis l’an dernier, l’associatio­n de Rambouille­t a rejoint le collectif yvelinois du CAM 78 (Collectif de 12 associatio­ns musulmanes). Leur volonté : travailler de concert avec les pouvoirs publics,

« Promouvoir l’éducation et le civisme comme rempart contre toutes formes d’extrémisme »,

souligne l’associatio­n qui avait reçu de nombreux élus et le préfet des Yvelines lors de son dernier dîner officiel. Philippe Cohen

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Des tentes servent jusqu’à présent de lieu de prières.

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