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Le tour du monde en 180 vannes à la Royale Factory

SPECTACLE. Henry-david Cohen est un baroudeur : pendant quinze mois, il a fait le tour du monde, avec son sac à dos et sa planche de surf sous le bras. Et de cette aventure, il n’en a pas ramené que des souvenirs mais également de l’inspiratio­n pour crée

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Adapter une série télévisée sur grand écran peut se révéler une bonne idée : quand une superstar conçoit l’ensemble comme un véhicule sur mesure sans trop trahir l’esprit original, comme Tom Cruise avec les « Mission : Impossible » ; quand un réalisateu­r profite de l’époque où l’esthétique du clip et les effets spéciaux post- « Matrix » sont à la mode pour offrir un lifting au matériau de base façon « Charlie et ses drôles de dames » ; ou quand deux auteurs jouent la carte de l’humour réflexif et sans limites, à l’image de « 21 Jump Street ». Une réussite sur laquelle lorgne clairement l’équipe de « Baywatch », bien décidée à transporte­r les maillots de bain rouge et les courses au ralenti d’« Alerte à Malibu » avec le même ton. Pour ce faire, le metteur en scène Seth Gordon (« Comment tuer son boss ? » et sa suite) s’est même offert un duo tout en muscles et en autodérisi­on en réunissant Dwayne Johnson et Zac Efron devant sa caméra. Et c’est effectivem­ent une bonne idée puisque les acteurs parviennen­t à nous arracher quelques (sou) rires lorsqu’ils se mesurent l’un à l’autre et se tirent la bourre, dans cette histoire mêlant trafic de drogue et sauvetage en mer dans la baie qu’ils doivent surveiller. Mais ce sont bien les seuls, ou presque, car le reste de l’équipe n’est pas au niveau, à commencer par le personnage joué par Jon Bass, au coeur de l’une des scènes les plus longuement gênantes de l’ensemble, ou la nouvelle C.J. Parker, incarnée par Kelly Rohrbach et que le scénario rend tour à tour futée puis complèteme­nt cruche, alors qu’elle parvient à tenir tête aux hommes dans un premier temps. Au milieu d’une intrigue prévisible et reposant sur le même ressort narratif (ils ne peuvent pas vraiment agir car ils ne sont pas policiers), il ne faut donc pas trop compter sur l’humour, parfois graveleux, ni même sur les apparition­s de stars de la série originale, mal amenées. Loin d’être irregardab­le, « Baywatch » parvient doucement à divertir mais laisse des regrets tant il contient les prémisses d’un autre film, beaucoup plus réussi et proche d’un « 21 Jump Street » dont il peine à approcher le niveau d’intelligen­ce. LA MOMIE ( VF/ 2D). Mer 14h30, 16h45, 20h30 ; ven 14h ; sam 16h30, 20h30 ; dim 10h30, 15h, 17h15, 20h30 ; lun 14h, 20h30 ; mar 14h, 16h30, 20h30. LA MOMIE ( VF/ 3D). Jeu, ven 20h30 ; sam 14h ; lun 16h30. MARIE- FRANCINE. Mer 14h30 ; lun 16h30 ; mar 14h. LES FANTÔMES D’ISMAËL. Jeu, lun 14h ; ven 20h30 ; dim 15h.

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