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LE CLASH DE LA SALLE PATENÔTRE
Coup de tonnerre à la salle Patenôtre dimanche soir. Au moment où, comme le veut la tradition, le maire, Marc Robert donne la parole à la candidate victorieuse… Celle-ci n’est pas là, boudant le rendez-vous républicain. « Cela commence bien ! » , raget-on. Aussi quand le représentant du comité local d’en Marche ! Rambouillet prend la parole pour les remerciements d’usage, en guise de réponse, la salle se vide d’un seul coup. Christine Boutin et d’autres partent à l’extérieur.
« Que ni Aurore Bergé, ni Gilles Schmidt ne soient là, ce soir, c’est tout simplement méprisant. C’est sa première élection. C’était, à mon sens, important
d’être sur le territoire à ce moment-là » , a déclaré Anne Cabrit, maire d’orsonville et conseillère régionale (LR) qui se fait la porteparole des mécontents ; des ruraux habitués à plus d’urbanité.
Interrogée, Aurore Bergé juge qu’elle a été mal reçue lors du premier tour à la salle Patenôtre. Le maire ne la laissant pas donner les résultats complets de la 10e circonscription. « Marc Robert ne m’a pas appelée ce dimanche pour me dire à quelle heure devaient se faire les prises de parole » , explique-t-elle. Aurore Bergé n’avait pas apprécié non plus que la parole soit donnée à Jean-frédéric Poisson en dernier. « Il y avait un ordre de passage qui n’a pas été respecté. C’était davantage un meeting politique pour Jean-frédéric Poisson ! »
De leur côté, les soutiens d’aurore Bergé estiment que la faute a été commise par les soutiens de Jean-frédéric Poisson en quittant précipitamment la salle Patenôtre quand le représentant d’en Marche !, Yves Thomas Lundy, a pris la parole.
Un clash de plus dans une campagne qui a fait des étincelles entre deux mondes, deux façons de faire et de vivre la politique.