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« Depuis la fin des élections, ça redémarre fortement »
François-marie Chambon, le manager de l’agence Tous pour un Voyage à Saint-germain-en-laye croule sous les demandes de dossiers depuis le 19 juin. La fin des élections françaises permet à chacun de retrouver une vie normale. Mais le risque d’attentat est encore dans les têtes.
François-marie Chambon avait pourtant bien démarré l’année. Tout marchait fort pour son agence Tous pour un Voyage jusqu’au mois d’avril où la France
s’est « mise en arrêt », selon lui. « Le monde s’est arrêté. Ça fait drôle. Les professionnels du tourisme annonçaient des réservations remplies à hauteur de 70% en mars mais ce fut le contraire. » Les élections présidentielle puis législatives ont changé la donne. Un autre élément a modifié les esprits : le virus Ebola qui a atteint l’afrique Occidentale et les attentats en Afrique du Nord. « Aujourd’hui, l’afrique est repoussée par les clients pourtant il existe de bons tarifs au Maroc, un pays tranquille. Si on a d’importants moyens, la Namibie, le Kenya sont de belles destinations. Mais il faut savoir que dans ces pays on paie en dollars. Le niveau de vie est cher. La Tanzanie est devenue hors de prix. »
Selon le spécialiste, l’europe a connu une hausse de la demande mais pas dans tous les pays. « Les Canaries sont demandées, c’est une évidence. En 2016, nous avons connu un gros succès sur cette destination. Avec 900€ par semaine, vous aviez de très beaux produits. La Grèce au contraire a mangé son pain blanc. L’italie du Sud est très prisée. Idem en Asie et en Corse où les réservations sont bien remplies. Il reste peu de choses aujourd’hui.
En revanche, le Portugal et Madère sont des relais de croissance importants. En Slovénie, il existe de beaux produits intéressants : des espaces boisés, une culture médiévale et baroque. La façade maritime est peut-être le point faible. » Il faut aussi penser au prix de l’avion. « Selon les messages que l’on reçoit des compagnies, ils faut s’attendre à ce qu’ils remontent à cause d’une surtaxe carburant liée au coût du pétrole et la courbe du dollar », expliquet-il.