Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Le Secours populaire regrette la perte de cette aide

- Alexandre Marqué

La fin de la réserve parlementa­ire ne laisse pas indifféren­t au Secours populaire. « On regrette que ce soit

remis en cause », indique Pascal Rodier, secrétaire général de l’antenne yvelinoise.

500 000 euros reçus en 2016

Et pour cause ! Dans le départemen­t, l’associatio­n de solidarité a déjà bénéficié de réserves parlementa­ires à Limay, Poissy et Versailles. « À chaque fois, ce sont des mannes qui permettent de débloquer des situations, explique le responsabl­e départemen­tal. À Poissy, David Douillet (l’ancien député de la circonscri­ption) nous a reversé une partie de sa réserve pour acheter un camion. Sans ce camion, une partie de l’activité n’existerait pas. À Versailles, la réserve de François de Mazières (député de 2012 à 2017) nous a permis l’agrandisse­ment

du local. C’est très concret. Et cela permet d’en faire plus. »

Au niveau national, l’associatio­n a ainsi pu compter sur une aide de plus de 500 000 euros en 2016 au titre de la réserve parlementa­ire. Julien Laupêtre, président du Secours populaire français, a écrit à François de Rugy, président de l’assemblée nationale, et aux présidents de groupe afin de les alerter sur le sujet. L’antenne yvelinoise envisage d’en faire de même avec les députés du départemen­t.

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À Versailles, la réserve parlementa­ire de François de Mazières a permis au Secours populaire d’agrandir son local (photo d’archives).

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