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Un organiste milanais à Saint-germain-en-laye
Jusqu’à la fin août, l’église Saint-germain de Saint-germainen-laye accueille chaque samedi à 11h30 un concert d’orgue avec un artiste invité. Chaque concert est retransmis en direct sur grand écran.
Ce samedi 12 août, le public découvrira les talents d’un organiste italien, Alessandro La Ciacera.
Né à Milan en 1979, Alessandro La Ciacera est diplômé du Conservatoire de Milan en orgue, avec distinction, sous la direction de Luigi Benedetti, ancien organiste de la cathédrale de Milan.
Entre 2003 et 2013, il est professeur d’orgue à l’institut pontifical de musique sacrée ambrosienne de Milan et depuis 2013 à l’école de musique et liturgie de Como. En 2005, il devient deuxième organiste de la cathédrale de Milan. Il compose des messes et des motets pour la liturgie de la cathédrale et des compositions instrumentales pour l’enseignement de la chorale d’enfants de la cathédrale. Il a été nommé membre de la Congrégation du rite ambrosien pour les années de 2011 à 2013 par l’archevêque de Milan.
Dans son large éventail de goûts musicaux, son répertoire s’étend de la musique baroque jusqu’aux oeuvres de Duruflé, Alain et Messiaen.
En 2005, il a collaboré avec Karlheinz Stockhausen pour compléter la version finale du Himmelfahrt, unique pièce pour orgue du célèbre compositeur allemand, qu’il a interprété en première mondiale à la cathédrale de Milan obtenant l’appréciation unanime de la critique italienne et étrangère.
Ses enregistrements, publiés par Bottega Discantica, comprennent de la musique de compositeurs romantiques italiens.
Programme
Prélude et fugue en Ré majeur BWV 532 de Jean-sébastien Bach (1685-1750) ; Tierce en taille et Fugue à 5 (du Gloria de la messe) de Nicolas de Grigny (1672-1703) ; Variations sur un thème de Clément Jannequin de Jean Alain (1911-1940) ; Carillon sur «Lauda Sion» d’albert Alain (1880-1971) ; Prélude et fugue sur le nom d’alain de Maurice Duruflé (1902-1986).
Portrait sans concession de Marie-antoinette
Les éditions Glénat ont publié au début de l’été Mémoires de Marie-antoinette, dessiné par Isa Python et scénarisé par Noël Simsolo.
Paris, le 13 août 1792. La monarchie est abolie, Marieantoinette, épouse de Louis XVI, est internée à la Tour du Temple. Installée dans une cellule en attente de son procès, elle écrit ses mémoires.
Du départ de son Autriche natale à ses noces avec le dauphin de France, en passant par le quotidien parfois impitoyable de la cour du roi et sa rencontre avec Axel de Fersen qui deviendra son amant et ami, celle qui passa des ors du Trianon à la puanteur des cachots s’y livre entièrement et sincèrement.
En choisissant de raconter la vie de Marie-antoinette comme si elle écrivait ses propres mémoires, Noël Simsolo trouve le ton juste pour brosser un portrait à la fois complet et touchant de la plus célèbre reine de France, auquel le trait léger et délicat d’isa Python vient apporter un supplément d’élégance.