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Revoilà les frères Maigret !

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Dans le microcosme du tennis yvelinois, ils sont aussi connus que le loup blanc. Il faut dire que cela fait un peu plus de quinze ans qu’ils fréquenten­t tous les tournois du départemen­t. Pourtant, si Julien et Adrien Maigret refont parler d’eux, ce n’est pas à propos de leurs résultats en tennis mais en… padel. Une nouvelle discipline de raquettes très en vogue qui se pratique en double sur un court plus petit, encadré de murs avec lesquels il est possible de jouer.

« Sous le charme de ce sport »

Le premier à en avoir fait la découverte, c’est Adrien, 30 ans aujourd’hui, qui n’a pas mis longtemps avant d’en devenir accro. « Je n’ai pas accroché plus que ça après la première partie où j’avais été très frustré de ne pas réussir à reproduire certaines choses du tennis. Mais, ensuite, j’ai pris un gros plaisir à y jouer », se

souvient cet habitant du Chesnay dont il défend par ailleurs les couleurs du club comme lors des

Interclubs au printemps. « J’ai découvert ça, il y a un peu moins de deux ans. Et dès les premiers coups de raquette, je suis tombé sous le charme de ce sport », raconte Julien, 34 ans, professeur de tennis au club de Beynes. Alors, évidemment, cela semblait « naturel qu’on y joue ensemble », lâche le plus jeune des deux frères. « On a beaucoup d’automatism­es du tennis qu’on n’a pas besoin de travailler, même si ça reste deux sports différents au niveau tactique. » L’occasion était en tout cas belle pour eux de se retrouver ensemble sur un même court. Et du même côté du filet. « Le padel est un sport d’équipe alors que le tennis,

c’est assez individuel. Il y a un côté convivial que j’apprécie

beaucoup », confie Julien, ancien vainqueur du tournoi des Petits As en 1997, qui reconnaît privilégie­r aujourd’hui le padel à sa carrière de tennisman.

Le championna­t de France ce week-end

Il faut dire que sa chance de réussir à percer sur le circuit profession­nel est désormais passée. « J’étais aux alentours de la

500e place mondiale. » C’était au début des années 2000 quand le garçon était encore parmi les plus doués de sa génération. Adrien, lui, a évolué -4/6 comme plus haut classement. Sans plus de prétention que ça. « Je n’ai jamais eu l’objectif d’être joueur profession­nel,

exprime-t-il. Ce dont j’avais surtout envie, c’était d’être enseignant de tennis. J’ai dû le dire à mes parents dès l’âge de douze ans. » Un souhait qui s’est réalisé puisqu’il enseigne aujourd’hui à Carrières-souspoissy.

Ce week-end, pour la première fois, les frères Maigret disputeron­t le championna­t de France de padel à Petite-forêt (Nord). Non sans ambitions. « On reste toujours des compétiteu­rs donc l’objectif sera d’aller le plus loin possible et on verra bien à la fin notre place entre 1 et 16. Le niveau sera en tout cas très relevé. Si on arrive à terminer dans les six premiers, ça serait un super résultat », annonce Julien. Réponse dimanche en fin de journée…

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Julien (à g.) et Adrien Maigret disputeron­t, de vendredi à dimanche, le championna­t de France de padel.

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