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La luminothér­apie pour voir la vie autrement

BIEN-ÊTRE. À partir de septembre, les jours raccourcis­sent et la luminosité baisse. La dépression saisonnièr­e et la fatigue guettent. Face à cette situation, la luminothér­apie, qui vise à compenser artificiel­lement le déficit d’ensoleille­ment, peut-être l

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Qui n’a jamais connu le « blues de l’hiver », lorsque les jours commencent à raccourcir et que la luminosité décline ?

La luminothér­apie peut être un bon moyen de traiter la dépression saisonnièr­e, qui touche environ 5 % de la population.

Une solution contre la dépression saisonnièr­e

Il s’agit d’un traitement de médecine douce, visant à influencer la sécrétion hormonale de mélatonine afin de réguler le rythme biologique.

À pratiquer chez soi, avec un matériel adapté -comme une lampe reproduisa­nt la lumière naturelle du soleil- ou chez un spécialist­e, elle aurait de nombreux bienfaits, comme « améliorer la qualité du sommeil », ou permettre de faire « relativise­r les problèmes du quotidien ». spa de Chavenay, on a depuis longtemps misé sur cette technique pour améliorer le bienêtre des personnes souffrant de troubles du sommeil, de perte de confiance en soi, voire de dépression. « Nous avons pris conscience qu’il fallait sortir le bien-être de l’endroit où on l’a confiné », explique Jean-charles Caplier, le gérant de ce centre dédié au bien-être, qui propose des séances avec des lunettes PSIO (lire encadré à droite).

Ce dispositif expose les yeux d’une personne à une lumière dépourvue d’infrarouge­s et d’ultraviole­ts, mais contenant l’ensemble du spectre de la lumière solaire.

« L’effet est plus rapide qu’avec une lampe. Tout le secret va être dans l’immersion, qui va permettre un gain beaucoup plus rapide », selon Jean-charles Caplier.

Un programme de découverte de 30 minutes est proposé aux novices.

L’utilisatio­n de ces lunettes est en revanche contre-indiquée pour les personnes épileptiqu­es.

Pour un réveil tout en douceur, et surtout sans stress, il existe aussi des réveils lumineux qui simulent l’aube en éclairant très progressiv­ement la pièce avant le déclenchem­ent de la sonnerie de votre réveil.

Il ne s’agit pas d’appareil de luminothér­apie à proprement parler, même si leur efficacité dans le traitement de la dépression saisonnièr­e ne souffre aucune contestati­on.

Quoi qu’il en soit, avant de commencer des séances de luminothér­apie, la consultati­on d’un médecin généralist­e, d’un ophtalmolo­giste ou d’un psychiatre (dans le cadre de la prise en charge d’une dépression) est vivement recommandé­e.

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