Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Ça capte ou pas ?
Monreseaumobile.fr est le nouveau site lancé par l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Il permet de savoir quel opérateur couvre le mieux telle ou telle zone.
Cela peut paraître étonnant à l’heure du tout numérique et du tout connecté. En ville comme à la campagne, certaines zones voire des villages entiers ne sont que très péniblement couverts par le réseau de téléphonie mobile. Par endroit, on n’imagine même pas pouvoir utiliser la 3G ou le réseau Edge. On cherche juste à téléphoner…
« Choc de transparence »
Face à cette situation mêlant exaspération des usagers et sollicitations des élus, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a décidé de passer au « choc de transparence ». Dorénavant, les opérateurs mobiles sont tenus de publier des cartes de couverture qui différencient les zones de très bonne couverture, de bonne couverture, de couverture limitée et celles où il n’y a pas de couverture.
Première utilité de la carte : permettre aux particuliers de choisir le bon opérateur par rapport à leur lieu de vie. Entre Orange, SFR, Bouygues et Free, un seul clic et un zoom permettent de savoir avec la plus grande précision si le réseau passe dans sa rue. L’outil a également été pensé pour permettre de savoir si l’on capte à l’intérieur des bâtiments. L’ensemble est l’agglomérat de plusieurs centaines de milliers de tests réalisés par des techniciens sur le terrain, dans les gares, les transports en commun ou sur les axes routiers. En 2017, plus d’un million de mesures ont été réalisées.
Stimuler par la concurence
En mettant ces données dans les mains du grand public, l’arcep entend réveiller les opérateurs. C’est la seconde phase du plan. « Il s’agit de les stimuler pour doper encore la couverture mobile », par le jeu de la concurrence « afin que celle-ci porte non seulement sur les prix mais aussi sur les performances des réseaux ».
D’ici 2018, l’arcep devrait enrichir l’ensemble par la carte de couverture des services data (il s’agit des données, hors voix, qui circulent par les réseaux), et notamment les cartes 4G. Au 1er juillet 2017, les opérateurs déclaraient couvrir ainsi les zones peu denses : 74 % pour SFR, 70 % pour Bouygues, 69 % pour Orange et 47 % pour Free. « La France est 24e sur 28 en termes de couverture 4G en Europe. Nous devons aller plus loin et proposer plus de débit », a plaidé le président de l’arcep, Sébastien Soriano.
Dans la pratique, un passage au-dessus des Yvelines semble démontrer que les réseaux sont globalement bons. Globalement seulement. Car certaines zones semblent être plutôt mal loties : au sud de Saint-germain-enlaye, à Saint-léger-en-yvelines, dans la Vallée de Chevreuse, à Vieille-eglise-en-yvelines. Le terrain y est souvent plus vallonné ou boisé, gênant les réseaux. Deux points noirs, ou plutôt blancs, montrent de plus grandes difficultés : autour de Septeuil et entre Orphin et Ablis. Là, c’est souvent la croix et la bannière pour passer un coup de fil. Et pas la peine de se retourner vers le réseau Internet, via une application dédiée, pour téléphoner. L’ADSL n’est pas au top de sa performance. On attend la fibre comme le Messie.
Le choix de Michel Laugier
La victoire à droite a été acquise sans coup férir. Les Républicains réussissent ainsi à faire élire cinq sénateurs : Gérard Larcher qui devrait conserver son poste de président du Sénat. Une bonne nouvelle pour le département qu’il connaît sur le bout des ongles. Sophie Primas, sénatrice sortante et maire d’aubergenville, se refait une santé, elle qui aurait pu être affaiblie après sa campagne en faveur de François Fillon lors de la présidentielle. Alain Schmitz, ancien président du conseil départemental et président d’ingéniery (qui aide notamment les communes rurales) a gagné dimanche son bâton de maréchal. Marta de Cidrac fait partie des nouveaux arrivants au sein du palais du Luxembourg. En tant que première adjointe au maire de Saint-germain-enlaye, elle renforce la présence de la sous-préfecture au sein de la haute assemblée. Une entrée fracassante qui devrait plaire au nouveau maire (DVD) Arnaud Péricard. Ce dernier estimant que sa commune n’est pas assez représentée sur le plan départemental et national.
Michel Laugier, maire de Montigny-le-bretonneux et président de la communauté d’agglomération de Saint-quentin-en-yvelines, fait également figure de nouveau arrivant. Ce dernier, désormais touché par le cumul des mandats, devra donc faire un choix.
La République en marche survit
La République en marche se classe deuxième avec 12,59 % des voix (345 voix). Le sixième et dernier siège au Sénat ira à sa tête de liste, Martin Lévrier, conseiller municipal de la majorité à Versailles.
Le PS disparaît des radars
Le PS qui avait remporté deux sièges de sénateurs en 2011 (Catherine Tasca et Philippe Esnol), n’en compte plus après avoir obtenu seulement 8,94 % (245 voix). Ils perdent un poste à 100 voix près. A gauche encore, Eddie Aït, avec 35 voix et 1,28 %, perd beaucoup. Absent des législatives, l’ancien maire de Carrières-sous-poissy essuie un échec. Sur le fil, les communistes n’ont pas conduit la liste « L’humain d’abord ! » qui ne rassemble aucune voix.
Les grands perdants
Les autres perdants : Philippe Esnol atteint 1,39 % (38 voix). L’ancien sénateur PS qui valse avec les étiquettes politiques - il est passé par le PRG - n’a pas réussi son coup. La majorité présidentielle dont il se revendiquait ne lui a pas fait de cadeau. Les grands électeurs non plus.
Idem pour Jean-frédéric Berçot, l’ancien adjoint à Poissy. Le « Renouveau en Yvelines » n’a pas eu lieu.
Jacques Myard et sa « Force Yvelines » rassemblent sous son nom 146 votes et 5,33 % des suffrages. Trop loin de la sixième place. Lui aussi perd beaucoup après son autre défaite aux législatives. Le mouvement souverainiste n’est plus en vogue depuis la défaite de François Fillon. Il ne lui reste plus que sa commune de Maisons-laffitte pour exister.
Chez les centristes de la liste « Nos territoires au coeur du projet national » menée Philippe Geslan, on fait grise mine. 91 voix et 3,32 % des votes. Enfin, le FN rassemble 2,96 % des votes (81 voix) et le parti EELV d’anny Poursinoff 3,10 % du scrutin (85 votes).