L’événementiel, c’est son dada !

Tel un chef d’orchestre, l’organisateur d’événements doit gérer toute la préparation et savoir faire face aux imprévus..

Frédéric Morand était en charge cette année de l’organisation de l’open de France d’équitation (poneys-chevaux). C’est le plus grand événement sportif d’europe, qui a rassemblé sur deux semaines 7000 cavaliers, 1500 clubs soit au total une population de 20 000 personnes et 30 000 équidés. Organisation Routard de l’événementiel, Frédéric n’a pas fait d’école mais détient toutes les ficelles du métier. « Organiser un événement, c’est comme si on invitait des gens à déjeuner », résume-t-il simplement. Pour lui, plusieurs choses sont essentielles à la réussite d’un événement : - Tracer son fil conducteur, avec les plans A (ce qui est prévu) et surtout les plans B c’est-à-dire les imprévus qui font partie du quotidien d’un responsable événementiel. Pluie, canicule… : il faut savoir imaginer toutes les «catas» possibles et élaborer les procédures pour les résoudre au cas par cas, grâce à des retro-plannings, check-list, débriefings... - Assurer une bonne communication interne. Tout le monde doit être informé et chacun peut apporter son point de vue. La richesse des échanges est très importante. - Être “open” : «Je fais tous les matins le tour du parc, et adresse un petit mot à chacun. Les petites attentions, c’est la crème de l’événementiel. » - Avoir le sens du détail, les petits plus qui donnent du relief, de l’efficacité et de la qualité à un événement. « Par exemple, cette année on a décidé de chouchouter davantage les coaches sportifs, un carnet d’infos a été édité pour eux, un bracelet spécial qui leur permettait d’accéder à différents points ». « Ce qui me motive, c’est la passion du sport, bien sûr, mais aussi et surtout les émotions qu’elle procure. Gérer un événement, c’est une aventure humaine, on est tous dans le même bateau, on partage les moments difficiles, mais on sait aussi se retrouver autour d’une côte de boeuf ! », conclut le dynamique chef d’orchestre.

Catherine Barberot

Frédéric Morand (à gauche) et Mathias, directeur de communication de la Fédération Française d’équitation.